Généalogie patronymique Ozon d'origine Ausonius

Publié le par rozen-drago

" Ô toi, si cher aux muses ausonienes, honneur du nom latin, Virgile, m'écriai-je, c’est par toi que j'ai senti la beauté; c'est par toi que j'ai connu la table des dieux et le lit des déesses, souffre les louanges du plus humble de tes adorateurs "

Anatole France

Buste d'Homère
Buste d'Homère

Si l’on en croit Homère (Ce qu’il a écrit a été vérifié par les archéologues) Ausone était le fils d’Ulysse et de Circée la magicienne, il donna son nom à l’endroit où il se trouva, l’Ausonie ou l’Aurunci.

Auson eut un fils Liparo qui donna son nom aux îles Lipari.

Dans le scénario Aquilae, le sceau d’Aquilae, il est question d’une étonnante gravure crétoise d’Ulysse avec un collier de fleurs de lys.

L’ausonie trouve son origine vers 1500 avant notre ère, Elle était peuplée par les Oscii (ausone est synonyme d’Osci), indo-européens ils s’installèrent dans cette région après l’éruption volcanique du Santorin qui bouleversa la région en aliénant la Crète d’où probablement les ausoniens venaient, vu leur culte du taureau (l’auroch).

Précédemment les osques, les ausoniens, venaient de la Grèce Pontique, de l’Ibérie, la Géorgie sur la mer noire où ils s’étaient installés après la submersion de UR en Chaldée, en Mésopotamie, entre le Tigre et l’Euphrate.

C’est lors de la destruction d’UR, vers 2000 avant notre ère, que les ausoniens partirent vers les hauteurs, la date de la destruction d’UR est discutée, la Guerre ou de grandes inondations qui auraient donné du corps à la légende du déluge.

Quoi qu’il en soit, les Ausones (Ausques), après être demeurés en Ibérie, partirent vers l’ouest, traversant la Grèce Pontique, au passage, en empruntant la langue des autochtones, d’ailleurs dans un article, il est écrit que Julius Ausonius est un Grec Pontique et qu’il ne parlait et écrivait qu’en Grec.

Sont-ils passés par la Crète ? C’est fort probable car les Auscii ou Ausques ont importé en Auscitanie le culte du taureau, ils ne durent rester que peu de temps. La date de la dévastation de l’île est discutée, mais elle correspondrait à l’époque des plaies d’Egypte, donc de l’exode des Juifs.

De la Crète voilà nos Ausoniens en Grande Grèce (sud Italie actuelle)…..

Parcours des ausoniens depuis « la nuit des temps »

Si on retrouve les marqueurs de l’Odysée d’Homère, on constate qu’en Ausonie (Aurunci) la toponymie de la Géorgie s’y retrouve.

Un conflit eut lieu entre les Romains et les osques vers le VI/Vème siècle avant notre ère, ils perdirent cette bataille et la légende dit qu’ils partirent vers d’autres lieux accompagnés par un Loup !

Avec l’histoire de Romulus et Remus alimenter par une louve, dite la louve de Rome qui est une métaphore, le peuple d’Ausonie nourrissant le peuple romain, il y a matière à conjecturer.

Il semble que les ausoniens ne furent pas des marins, c’est donc par terre qu’ils se rendirent en Midi-Pyrénées laissant l’alphabet Osque aux Etrusques que les Romains exploitèrent.

Arrivés dans le sud-ouest de l’hexagone, les ausques ou osques laissèrent leur empreinte patronymique au pays, l’Auscitanie (Occitanie), d’où la langue, l’occitan, avec pour villes principales, Ausone Bigerritanie, Auch, Eauze, quand ils franchirent les Pyrénées, ils baptisèrent ce pays L’Ibérie et le fleuve qui limitait leur zone d’influence l’Ebre.

Quand les Romains vinrent en ces contrées, en conquérants, une partie des Ausques se réfugièrent dans les montagnes et le temps fit la différence entre les Ausques et les Euskal, tout en demeurant, quand cela fusse nécessaire, des alliés fidèles contre toutes forces envahissantes.

En dehors des marqueurs dans la toponymie et dans l’hydronymie qui sont très nombreux, les Ibères ausques ont apporté le droit écrit et l’esprit des lois, voir les chartes des libertés, inspirées des lois de Minos, qui s’opposaient au droit coutumier des germains (les Celtes, les goths, encore que ces derniers passèrent au droit écrit –code Euric-, les Saliens – Mérovingiens-, les Carolingiens germaniques etc….) en ce qui concerne les Romains ils laissèrent les peuples se diriger eux-mêmes, de façon distinct des Celtes, une stèle à Hasparren au pays basque (Euskal herria) est dédiée au génie du pays des neuf peuples (Novempopulanie) dignes de s’administrer eux-mêmes séparés des Celtes, dénommés Gaulois par les Romains parce que le Celte était fier comme un coq (Gallus).

Les Euskariens (Ausques) ont laissé des mœurs significatives de leur origine indo-européenne orientale, quelques exemples :

La condamnation à mort par lapidation ; quand ils étaient malades, ils s’affichaient dehors pour recueillir des passants les conseils d’anciens malades guéris comme le faisaient les égyptiens ; ils combattaient avec des épées à double tranchants que les romains adoptèrent, et la tauromachie qui nous vient de Crète dont on retrouve dans son évolution l’origine.

Le Clan Ausonius

du IIIème au Vème siècle

De nombreux sites sont consacrés à Ausonius le poète, ses œuvres sont traduites et commentées sur http://remacle.org/bloodwolf/historiens/ausone/table.htm à partir duquel chacun pourra apprécier ce personnage.

Personnage exceptionnel pour son temps, tel est ma conviction, qui n'occupa que très peu de lignes, voire aucune place, dans les dictionnaires, encyclopédies, recueils et manuels au prétexte d'une chrétienté suspecte.

Son père

Julius Ausonius 287/376

né à Bazas ( Vasates ) en Gironde (33), il fut médecin et épousa très jeune Æmilia Æonia, fille d'un Eduen issue d'une "noble famille" réfugiée après la proscription sous Victorius, en pays Tarbelle.

Ils eurent quatre enfants.

Julius Ausonius laissa plusieurs manuscrits de médecine qui ne sont pas parvenus jusqu'à nous, mais ils sont cités par Marcellus entre autres. Marcellus gallo-romain qui donna son nom à son domaine «Marcellus » sur la Garonne à quelques lieues du domaine d’Ausonius.

Grégoire de Tours, L’historien ecclésiaste des Gaules, nous fait connaître un Ausonius au milieu du IIIème siècle qui serait devenu le 1er évêque d’Angoulême, vivement contesté par les historiens modernes qui estiment son épiscopat au IVème siècle et si la ville devait son nom à ce personnage ?

Si l’on tient compte des données concernant l’héritage de Pompéjac, le père de Julius Ausonius dut naître vers 250/255 et le père de son père vers 220.

Le prénom de son père nous est inconnu, son fils cependant nous indique qu'il hérita d'une propriété de son père qu'il avait lui-même reçu de son père.

J'ai toujours pensé qu'il s'agissait d'une propriété sur le Ciron qui recouvrait Villandraut à l'ouest de Bazas, l’énigmatique Pompéjac cité par Ausonius le poète.

Par les écrits de son fils, nous savons que sa propriété jouxtait une rivière d’où il pouvait voir le flux et le reflux des marées, s’il s’était agi de la Garonne il l’aurait écrit !

En effet l'ancienne graphie de Villandraut fut Villandron ou villaudzon qui signifie villa=domaine et audzon=Auson c'est à dire propriété d'Auson.

Julius Ausonius eut quatre frères et sœurs, ci-après reportés, oncles et tantes du poète.

Claudius Cond(t)entius

Il décéda en Bretagne (Angleterre à cette époque) il eut postérité ...mais ses enfants ne purent recueillir leur héritage, pourquoi ?

Julius Callipio

Il eut plusieurs enfants, "adoptés" par D. M. Ausonius.

Julia Cataphronia

Désignée prêtresse, quelques historiens ont voulu y voir une religieuse !

Julia Vénéria

Elle eut au moins une fille, Julia Idalia.

Tous ces personnages font l'objet d'une œuvre du poète Ausone " les parentales " sur le site http://remacle.org/.

Décimus Magnus Ausonius 309/394

Il est aussi nommé Ausone, Auson ou Ozone.

Une inscription porte devant le nom de Magnus Ausonius une initiale qui peut être lue d ou j comme Julius prénom de son père. Ce serait la tradition qui lui aurait donné ce prénom décimus. Des commentateurs pensent que ce d pourrait être lu s ou j.

Magnus lui a été probablement donné quand il fut nommé 1er consul de Rome, mais d'autres y ont vu Maximus. Après la mort de l’empereur Gratien, l’ancien élève d’Ausonius, Assassiné, l’Imperium lui fut proposé mais il refusa.

Son silence, sur le père de son père et de son bisaïeul paternels a fait suspecter les historiens du début du XXème siècle qu'il ne fut pas d'une famille très noble, alors qu'il dédit à ses aïeux un poème qu'il nomme avec affection "son petit héritage" qu'il qualifie de la sorte au regard de ses biens immenses de quelque sept propriétés dont une, au sud du bassin d’Arcachon, d’ailleurs Arcachon signifie Arc=arctos en grec= ours et achon=auson, il s’agit donc d’un hypocoristique ( redoublement linguistique en deux langues).

Il fut élevé pour ses premiers pas par son aïeule maternelle Æmilia Corhintia tarbelle surnommée " la maure", sa petite enfance se serait épanouie en Bigorre, à Claræ urbs, c'est à dire à Clarac située à quelques lieues d'Ausone Bigerritanie.

Il conserva d'ailleurs un ami jusqu'à la fin de sa vie qui vivait à Capbern, aujourd'hui Capvern les bains, légèrement au sud d' Ausone Bigerritanie, sur la carte Cassini de 1769 une source chaude y figure.

Ausonius épousa Sabina 326/354, fille du sénateur Attusius Lucanus Talisius, de leur union naquirent trois enfants : "le petit Ausonius" mort en bas âge, Æmilia reportée ci-après comme son frère Hesperius.

Ausonius eut deux soeurs et un frère, Æmilia Melania décédée en bas âge et Avit ou Avitianus, mort " dans la fleur de l'âge " et Julia Dryada qui vécut jusqu'à l'âge de 60 ans et eut une nombreuse descendance enfants et petits-enfants....

Ausonius eut, après le décès prématuré de son épouse à 28 ans, une " jeune esclave’’, Bissula une jeune suève, offerte par l'empereur Gratien; il n'aurait eu pour elle qu' une affection " paternelle " lui accorde-t-on pour les uns, pour les autres, il est difficile de croire qu'il n'y ait eu qu'une relation platonique, au regard de la beauté de la jeune fille et de sa joie de vivre, les odes qui lui sont consacrées ne semble laisser aucun doute sur la nature réelle de leur relation.

Ronsard s’inspira des poèmes d’Ausone pour écrire « Mignone allons voir si la rose avait éclose sa robe de pourpre au soleil.. » cette strophe déjà en dit long.

La question qui se pose est, ont-ils eut postérité de leur relation ? S’il y eut relation.

Les Oncle et tantes de Décimus Magnus Ausonius

Aemilia Aeonia épouse de Julius Ausonius

Aémilia Hilaria

Décédée à 63 ans, elle fut prêtresse (docteur, médecin).

Aémilia Dryada décéda sans enfant.

Aémilius Magnus Arborius décéda en pleine force de l’âge vers 30 ans.

Les frère et sœurs de Décimus Magnus Ausonius

Julia Dryada, elle épousa Pomponius Maximus Herculanus, ils eurent 3 enfants :

Pomponius Maximus Herculanus

Arborius qui épousa Veria Ligeria

Megentira qui fut mariée à un Paulinus du quel elle eut quatre enfants.

Aemilia Melania décédé en bas âge.

Avit-Avitianus Ausonius Médecin, décédé dans la fleur de l’âge, il eut postérité.

Les enfants d'Ausonius le poète

Aemilia

Il y a discussion sur ses deux unions, certains pensent que Latinius Euromius serait le même personnage que Tallassius, quoi qu'il en soit elle aurait eu un fils du "premier" époux, et deux enfants du "second" dont un dénommé Ausonius qui devint sénateur.

Hesperius Aquilius

Décédé en 406, il fut préfet des Gaules de 378 à 380 qualifié par l'empereur Valentinien II vir clarissimus et illustris comes Hesperius.

il avait épousé la fille de Julius Censor et de Pomponia Urbica, ils eurent trois enfants.

le troisième, décédé en âge tendre dit ‘’le petit Ausonius’’ on ignore son nom.

Les enfants d' Hesperius

Pastor décédé en âge tendre désigné troisième enfant par D. Magnus Ausonius.

Ausonia ‘’de Bordeaux’’ aurait épousé Flavius Solin Syagrius et eurent postérité.

Paulinus dit Paulin de Pella ou Paulin le Pénitent.

Né entre 372/376 et décédé en 460 à Marseille (voir Frioul).

Son véritable nom serait Censorius Magnus Ausonius.

Il connut l'invasion des Goths "les Wisigoths" qu'il fuit à plusieurs reprises, il fut séparé de sa mère, son épouse et de ses deux fils à Burdigala ou Burdigaïa (Bordeaux).

Il serait entré en conflit avec son frère, en fait son ½ frère, au sujet du testament de leur père pour les uns, pour les autres, leur brouille proviendrait du fait que lors de l'invasion des "barbares" en Aquitaine, Paulinus se serait, dans un premier temps, accommodé de leur présence en acceptant une fonction de Comte.

Paulinus décéda à 84 ans environ en 460 à Marseille où il avait une propriété, il laissa différents ouvrages. Il eut de son épouse deux fils, dont j’ignore le nom, destinataire du ’’ liber protrepticus ad ausonium nepotem’’ vers 390, de Decimus Magnus Ausonius.

Note : il y a des discutions sur cette généalogie

On ignore aujourd’hui le nom du ½ frère de Paulinius et ce que devinrent ses deux fils et son épouse, demeurés à Bordeaux (Burdigaïa).

J’invite le lecteur à consulter les différents sites consacrés à AUSONIUS dont http://remacle.org/ qui lui apporteront un maximum de données sur ce personnage et sa famille.

Discussion autour de la graphie OZON

Nul n'ignore aujourd'hui que les noms propres n'ont jamais eu une orthographe stable, en tout cas jusqu'au début du XXème siècle.

Louis XIV écrivait dans son " journal secret " qu'il y avait un certain flottement dans les noms propres....Chateaubriand, pour lui, c'était la langue française qui avait par son invasion altérée les noms propres, il allait jusqu'à écrire, que les conséquences auraient créé une grande confusion dans l'ordre de la noblesse, que des titres et noms avaient été usurpés vers le milieu du XVIIème siècle.

Il n'est pas rare qu'un acte d'état civil présente trois ou quatre orthographes, par exemple: Ozon, Oson, Auson, Auzon. Le plus surprenant découvert, c'est un Auzon dont la graphie pouvait être lue Auzouf, elle fut rectifiée (le f final fut barré formant un x) des descendants devinrent Auzoux et les autres Auzouf comme Osone devint Osouf avec un n formant un u et un e finale lu f.

Sur les cartes à la bibliothèque nationale et à l' I.G.N ( institut géographique national) le site Auson, Ozon aujourd'hui, apparait - la lecture que j'en ai faite - en 1553 Urson ou Orson, en 1570 Ofson, en 1628 Auson, en 1712 Aufson, en 1769 Ozon.

Les terriers de Bigorre, le recensement des feux, l'ancêtre de notre recensement, complétaient la cartographie, sur celui de 1313, je pouvais lire Ozon ou Oton, le z lu t et en 1429 Auson.

Un historien a évoqué qu' Auson, prononciation locale, serait la contraction d' Augustodunum qui signifie fort ou forteresse d'Auguste; dans le même esprit, à proximité de Lyon, un bourg nommé Ozon, depuis St Synphorien d'Ozon, se nomma Octavum, du nom d' Octave illustre Auguste.

L'évêque de Tarbes, Arnaud Guillaume d'Ozon, est nommé dans différents textes, Ozonius, Osonio, Oson et que par ailleurs il figure dans la généalogie Ossun.

Nous avons déjà rencontré Ausonius , que l'on pourrait croire à l'origine du nom, mais, si le dictionnaire étymologique des noms de famille nous confirme qu' Ozon trouve ses racines dans le nom du village du même nom, nous apprenons aussi que celui-ci trouverait son origine d'un homme gallo-romain du nom d'Otius.

Ce dernier patronyme Otius, nous pouvons le découvrir dans le patronyme Nepotius qui donna son nom au Nebouzan " Nebusanus" qui signifit neveu d'Auson. Il est intéressant de dire que ce personnage Nepotius fut propriétaire de la villa gallo-romaine nommée aujourd'hui Montmaurin située à quelques lieues d’Ozon, et c'est peut-être de cette villa que le petit fils de Ausonius le poète, avant l'arrivée des Goths, écrivît qu'il aimait faire ses repas chaque jour dans une pièce différente, profitant ainsi de la lumière appropriée à ses agapes.

Il y eut bien d'autres dérives volontaires ou involontaires, une étude anthroponymique révèle, que par le biais des hypocoristiques et des faux germanismes, les aristocrates se faisaient, opportunistes ou diplomates en déformant ou en adaptant leur patronyme, au milieu local, jouant ainsi sur tous les tableaux, le romain, le gaulois, le germanique...dit le texte qui de mémoire est de l'historien Christian Amalvi.

Je n'oublierai pas le goth et le viking. J'ajouterai même le Gascon ou Vascon, ou basque ancien, qui fut parlé dans un espace territorial considérablement plus vaste qu'aujourd'hui comme l'écrit un spécialiste de la linguistique.

En Vivarais on retrouve des chartes écrites "en vieux gascon" dans lesquelles les noms passent de Ostoric à Odonen et Austorgue.

En Auvergne, précisément à Brioude, il n’y eut pas moins de sept comtes chanoines, dont la graphie oscille, entre Auzon, Alson, Alzon. Il faut garder en mémoire que ces comtes avaient des droits sur le Bigorre qui eut pour capitale Ausone Bigerritanie.

Nous découvrirons des personnages dont leurs patronymes sont représentatifs de ce qui est dit plus haut, d'ailleurs un spécialiste s'interroge sur ces Abbon, Apollonius ou Avitus, Odoenius, etc.. Et sous les Carolingiens les finales on se transformaient en uin. (voir descendance Paulinius)

Le Chaînon Manquant

IL Faut découvrir maintenant le chaînon manquant, c’est-à-dire les Ausonius ou les Ozon entre le milieu du Vème siècle, vers 450, jusqu’au milieu du VIème 550, soit quelque 4 ou 5 générations.

Grâce à Grégoire de Tours, nous connaissons un Avitius (nom qui signifie : relatif au grand-père, nepotem, décédé en 455, il n’est pas sans rappeler le fils Avitanus frère de D. Magnus Ausonius,

Un Nepotius épousa en 450 la sœur de Marcellius suivit de son fils :

Julius Népos qui se maria en 474

Un Ausonius. Décédé en 545.

Un Autharius qui vivait vers 570, il eut postérité dont on connait les trois fils de sa première union, il s’agit de Dadon, Adon, audon. (En grec ancien ausone se transcrivait Audon comme Ulysse).

Il y a aussi l’énigme Apollinaire 431/488 dont le nom signifie Apol..=Apollon relatif au soleil Aton

Et linaire pour lignée. Petit rappel Apollon avait comme bestiaire un LOUP.

Par ailleurs l’ Ausonie en Campanie se situe entre San Apollinare et San Georgio, un lien qu’on ne peut esquiver ! Mais cela les germains l’ignoraient.

Malgré qu’il eut maille à partir avec les wisigoths et qu’il fut Evêque de Clermont, il eut quatre enfants dont un qui conserva ce patronyme, sa famille fut exilée à Cahors, on sait aussi, que son père, son aïeul, son bisaïeul furent préfets des gaules comme D. Magnus Ausonius.

D’après le site, http://en.rodovid.org/wk/person:383053, Paulinius dit Paulin de Pella aurait eu une fille, Héléna Thalassia, qui épousa Zucchilo Ausonius desposynius fils de Ausonia ‘’de Bordeaux’’, de cette union ils auraient eu postérité :

Ausonius (owen), Solomon Desposynius, Unichus qui épousa son neveu Audoin, Ils eurent postérité.

(Owen) Ausonius qui devint «king of Lombardia » dit le texte, il eut deux enfants au moins dont :

Audoin (Owen) né en 488 et décéda vers 565 il avait épousé Rosalinda deThuringes ? Ils eurent trois fils : Alboin, Gwion (Owen), Grasulf.

Lupichis (Lupo)=Loup né vers 495 qui eut postérité et Wacchon.

Alboin né le 28 juin 525 devint Roi d’Italie vers 570, il se fiança à Rosamund fille deThéodoric roi ostrogoth et vers 560 il épousa la fille de Clotaire 1er, Clodowinthe.

Alboin fut assassiné le 28 juin 572.

Gwion (Owen) né vers 534.

Grasulf ‘’de Frioul’’ devint ‘’ Dux Forumjulii Fréjus’’, il décéda après 581, un neveu lui succéda du nom de Gisulfus

Alboin eut deux enfants :

Bors desposyni né vers 540 il épousa Viviane d’Aquis née en 560.

Et,

Albisinda Héruli.

A l’époque où vivaient ces derniers personnages Urson fut contemporain.

Note : Owen = Audoin = Ausone comme Alboin.

Les recherches continuent…….. Car il n'est pas contestable qu'il exista une relation directe avec les précédents est les suivants malgré leurs formes écrites ou imprimées de nature à égarer, d’autant qu’une attestation du greffier des états de Bigorre nous apprend que les OZON avait fait la preuve de leur Antique Nobilitas.


Dernières Minutes

(D’après le site Rodovid)

Enfants d’Hesperius Aquilus Ausonius

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Censorius Magnus Ausonius = Paulinius, Ausonia, Pastor + en âge tendre

Helena Thalassia n’est pas la fille de Paulinius, mais son épouse qui souscrit un second mariage après le départ de son Mari, en exil, à Marseille (Frioul ?).

Pour certains Censorius Magnus Ausonius serait le même personnage que Paulinius ! ce qui serait accréditer la thèse selon laquelle, Pastor, fut le troisième enfant (d’après D. Magnus Ausonius).

Desposinius fut utilisé pour désigner les frères et sœurs de Jésus (yechou’a), puis pour désigner les proches parents ‘’du Maître’’, dans le cas qui nous intéresse ce nom désigne la parentalité du personnage avec Ausonius.

Le Village d’OZON
Hautes Pyrénées
FRANCE

Dire que le patronyme OZON (quel que soit son orthographe) est d'origine du village du même nom
n'est pas suffisant et satisfaisant.
Nous avons vu que Ozon tenait son origine d'un homme romain Otius ou Othius, c'est à dire Othon ou Oton, en catalan Aton.

Ozon est une belle terre....voir article sur jeanne d'Ozon on peut lire dans un texte sur l'étymologie des toponymes " ...entre Tournay et Lanaspède, dans un lieu saint et fertile, Ozon ( en basque OSÕ signifie parfaitement bon) ... "

En vérité OZON, appellation actuelle, AUSONE Bigerritanie était une cité, une civitas, c'est à dire un peuplement osque connu de la plus haute antiquité VI / Vème siècle avant notre ère.

Inutile de rappeler qu’Auch était la capitale de l’Occitanie (l’oscitanie terre des osques synonyme d’Ausones).


Pline (23/79) en fait une désignation sous le nom de Tornates résidants en ce point de la fameuse route romaine ( ex-RN 117). Tornates , les habitants de la tour qui dominait les vallées de l'Arros et de l'Arrédou, avaient bâti sur cet éperon rocheux une citée, une forteresse inexpugnable.
Francis Jammes 1838/1938 poëte écologiste avant la lettre, aimait à dessiner sur ses cahiers d'études la tour penchée d’OZON, certes moins célèbre que celle de Pise, mais à laquelle il s'attachait à décrire son naturel en relief de la chaîne pyrénéenne qui selon la formule de Verlaine « qu'il avait l'âme ouverte aux beautés qui ne se raisonnent ni ne se discutent ».
Bien avant Raymond de Cardaillac qui dans ses mémoires évoque les fortifications d'OZON, le géographe Strabon cite son peuplement, comme les carnets de conquêtes de Jules César et de façon plus précise encore figure sur la table Peutinger IIème siècle.

J'ai noté, que dès l'époque où Pompée, vers 70 avant notre ère, se trouvât dans la région, un texte rapporte que ces romains furent surpris par la ressemblance ethnique et la similitude du langage de ce peuplement de Ausone bigerritanie avec le leur.

Ausone bigerritanie eut plusieurs hôtes célèbres en "exil", Le Corbusier, presque deux millénaires plus tôt, avec sa suite Hérode Antipas roi des juifs.
Des figurines représentatives de vieilles traditions, bien qu'interdites aux israélites, furent découvertes sur site.
Destinées au culte d'Astarté, déesse de la fertilité, non moins adorée en Aquitaine ...plus précisément en Astarac !

Depuis le commencement de mes recherches, je n’ai trouvé aucun texte dans les ouvrages sur les Comminges, Bigorre, Nebouzan faisant état de la présence de juifs dans ces contrées, à l’exception de l’historique de Saint Bertrand de Comminges qui en fait état.

L’ancien nom de St Bertrand de Comminges est Lugdunum converanum qui signifierait Lyon des convertis. En réalité Lug était un Dieu Celte (gaulois), forteresse de Dieu pour les autochtones, les convènes d’où converanum. Rien à voir avec un lieu où les juifs se seraient convertis.

Dans les textes approchants cet événement ‘’ l’exil du roi des Juif, Hérode Antipas, Salomé et leurs suites ce qui devait représenter pas mal de monde, il est écrit : ‘’dans les environs’’ de Saint Bertrand de Comminges, or les environs où l’on retrouve des marqueurs Juifs sont : Ausone Bigerritanie l’antique capitale de Bigorre.

Est-ce la région très chrétienne qui aurait mis de côté cette histoire et les descendants de ces hommes et femmes dont la population a dû au début de notre ère être relativement importante.

J’ai eu toutefois l’impression que dans la monographie sur la seigneurie d’ OZON, extrêmement détaillée, de M. le Curé Abadie qu’il faisait allusion en parlant des Cageots, de façon indirecte, des juifs à qui on reprochait d’apporter la lèpre et ce dans de nombreuses régions.

Un mot sur les Cageots, certains y ont vu des Sarazins survivant du massacre de lanne - voir opus Aquilae 1ère partie- pour d’autres des Vikings et pour quelques-uns tous ces gens quel qu’ils furent.

Pour illustrer ce propos, une anecdote, on raconta : qu’Henri IV, très fin gourmet de jeune et bonne chair, traversant la campagne à cheval vît dans un champ de blé une très jolie jeune fille dont la sueur faisait sa robe transparente, accrue par un soleil radieux, seuls ses longs cheveux blonds dissimulaient sa pudeur ; Henri IV s’adressant à la jeune fille en lui proposant ses faveurs, elle lui répondit désolée, vous n’y pensez pas je suis une cageot, à quoi répondit le Roi, très bien moi aussi.

En 1965, les moines bénédictins de Tournay, au cours d'un labour remirent à jour le site...les fouilles entreprises révélèrent sur 30 m2 seulement, un passé historique extraordinaire en pensant que le cœur de la cité d'Ausone en compte environ 25000 m2 !
Un document de R.Coquerel daté de 1978 intitulé l'oppidum d'Ozon était encore disponible en 1995.

Il est certain que les pierres de La Cité d' Ausone bigerritanie servirent à des constructions de fortifications à proximité, peut-être le château d'Ozon , les fortifications de Tournay en 1307 qui reçurent avec les pierres de son enceinte les armoiries d'Ausone bigerritanie.

Formé d'un écu de sinople (vert) à une tour penchée d'argent posée en bande au-dessus de l'écu et comme ornement un couronne (muraille) à donjons crénelés visibles et entourés de lauriers.

Les lauriers symbolisent une grande victoire (contre les sarrasins ou contre les vikings)
La couronne en ornement est princière celle des provinces de Baïgorry (Bigorre)
La Tour d'argent penchée rappelle que le lieu a pu plier, mais n'a jamais rompu.
Le vert (sinople) inspire la quiétude, la paix recherchée.

Auson bigerritanie fut comme son nom l'indique, la capitale de Bigorre, mais qui traduit littéralement signifie semence de dieu :
AU pour auroch ( l'ancêtre du taureau – Alphet, le renouveau après le déluge) dieu que l'on retrouve en Crète, en animal favori de Zeus.
SON pour semence, fils, issu de..., né de..., enfant de
...

En gascon (basque) Auson se dit Urson qui signifie Ur=eau, son=semence donc né de l’eau ou issu de l’eau.

Bigorre vient de Baïgorry du dieu grec des eaux chaudes et tumultueuses. Dieu archaïque ancêtre ou équivalent de Neptune et Posséidon qui avant d'être le dieu des océans fut le Dieu des eaux jaillissantes et douces.

Les Princes d'Aquitaine et de Gascogne
du VII ème au IX ème siècle

Pour les personnages qui suivent, je n'entrerai pas dans les détails de leurs histoires, car ils font l'objet d'un scénario très complet, en trois parties.

Urson vivait vers 560 (voir descendance Paulinius – Paulin de Pella.)

Urson signifie ours, arctos en grec et arctus en latin, Mais en Gascon voire en basque Urson signifie Ur=Eau et son= issu de…soit l’équivalent d’Auson.

Othon, oton, fils du précédent, Maire du palais de Sigebert, roi mérovingien, il fut assassiné par un carolingien en 643.

Loup fut probablement le fils d' Othon ( se prononce Eudzon) assassiné en 643, il en est fait allusion par son petit-fils Eudon dans le scénario Aquilæ quand il s'adresse à Karlus Magnus ( Charlemagne ) en 732.

Loup succéda du vivant de Boggis (Félix) Prince Mérovingien d'Aquitaine, fils de Charibert et de l'héritière du "duché "de Gascogne. L’existence de ce Boggis est remise en cause.
Loup fut Nommé par les évêques d'Aquitaine en 668 et par Sigebert, fils de Dagobert " Roi des Mérovingiens " et frère de Charibert, dont Othon était son Maire du Palais.

Elu en 668, Loup décéda en 676, il laissa un héritier Eudon qui fut " adopté " par Boggis, d'où dans quelques textes " Eudon fils de Boggis ",
entre autres, dans l'historique de Anne Pierre d' Oson qui devint Anne Pierre de Montesquiou-Fenenzac seigneur d' Ozon. ( les derniers seigneurs d' Ozon )

Boggis dit Félix avait épousé Aude, veuve en 723 et décédée sans postérité,

Elle devint Sainte Aude. Mais les existences de ces personnages sont remises en cause.

L’existence de Boggis (Felix, Baudegisel, Baudegisel..) aurait été créée pour donner un lien à certaines familles avec la dynastie « royale des Francs ».



Eudon transcrit Eudes, ou,

Ødon le Ø barré se prononce "eu", le d se prononce "dz comme Dzeus pour Zeus" .

Né vers 660 et décédé en 714, il avait épousé Adéle ? dont ils eurent un fils Eudon, puis, en seconde noce l'héritière de Gascogne vers 680, de leur union naîtra un fils Atton ou Haton.

Eudon est donné fils de Loup, en vérité il faut comprendre beau-fils et cela dut à son mariage avec l’héritière de Gascogne.



Eudon dit le grand ‘’Magnus’’


Né en 682, décédé en 735 il laissa trois enfants de son union, Hunau ou Huon voire Hunaldius et autres dérives patronymiques, et deux filles, l'une épousa Rémistan pendu en 761 et,

Lampagie dite Aquilæ dans le scénario éponyme 1ère partie, certains commentateurs ont vu dans son histoire avec son promis qu’elle aurait inspirée W. Shakespeare pour Roméo et Juliette.

Eudon ceint la couronne de l’Aquitaine immémoriale à la mort en 714 de son père du même nom confondu souvent l’un et l’autre.

Atton ou Aton

Frère d' Eudon, il décéda en 732 des suites de ses blessures, mais certains ont vu son décès en 735, et laissa plusieurs enfants, Loup mort en 774, Ictier ou Ictérius, qui devint comte d'Auvergne en 778, Artalgarius qui épousa une fille Wandrille, fut comte des Marches d'Espagne, et Asnarius qui eut une fille unique, Marie, qui épousa son cousin fils d'Artalgarius.

Hunaldius
fils d'E
udon
né vers 705, il succéda à son père en 735, d'une union, il eut un fils Waiffre ou Gaiffier voire Waiffrasius etc.. et deux filles

Il décéda à Pavie (Lombardie-Italie) où il avait été chercher des renforts dans sa « famille ».

Loup
fils d'Aton
il décéda en 774, il laissa une fille unique, Adèle, qui épousa son cousin Waiffre, il fut aussi leur tuteur.

Il eut trois frères otages de Pépin le bref cités plus haut.

Artalgarius

Epousa une fille Wandrille dont le nom rappelle sa condition d’otage, ils eurent deux enfants Eudon et Wandefreigild, comme Wandrille le nom rappelle aussi sa condition d’otage.

Wandrefreigild épousa sa cousine Marie fille unique d’Asnarius vers 790 et gérérent les Marches d’Espagne.

Eudon

Eut trois fils, Adalaric, Loup décédé en 814 son fils deviendra duc des gascons puis fondateur du royaume d’Aragon, un troisième fils Asnarius qui eut postérité.

Adalaric

Epousa la fille d’Adèle et de Waiffre, il eut deux fils Centulle et Siguin décédé en 816.

Centulle

Eut trois fils, Loup Centulle duc de Gascogne dépouillé en 819 par Ludovicus fils de Karl magnus (Charlemagne), Donnat loup aton et igno arista qui devint Roi de Navarre.

l'histoire "complète" de tous ces personnages est relatée dans les deux premières parties du scénario Aquilæ et le sceau d'Aquilæ . La troisième partie la légende d' Aquilæ est reportée ‘’ les Princes de Bigorre IXème au XIIème siècle’’.

" Le Lien généalogique "

D’après la charte dite d' Aldon ou d' Alaon voire d' Azun ou d'Alson, les personnages cités en préambule font référence à leurs aïeux.
Très contestée, bien qu'elle fut confirmée par Charles " dit le chauve ", certains ont dit qu'il s'agissait d'un faux réalisé au XVIIème siècle, et d'autres ont fait valoir que les chartes n'avaient pas pour habitude de s'ouvrir par une généalogie.
De nombreux débats ont eu lieu sur ce sujet avec "1000" prétextes ou arguments pour s'y opposer ou pour l'approuver.

Pour ma part, le fait qu'il s'agit d'une copie d'une XVIIème siècle ne signifie pas que sur le fond, le contenu serait faux, quant à l'argument qu'il n'existât point de généalogie en préambule aux chartes ne supporte pas la contestation ;
en effet, toutes les chartes en Aquitaine & Gascogne qu'il m'a été permis de lire s'ouvrent sur une généalogie à l'exemple de celles citées dans les notes historiques sur Tournon et ses seigneurs, entre autres :
extrait :
" ....yeu Guigon senieur de Tornon, ay jura et promes materner et donat per bona fen los bons usaiges et las bonas coudumnas que mies ancessors avia donaas et tengus als homs de Tornon enpe G. le payres de G Austorgue payre de Odo et Odo fils deu Guillaume Austorgue le mien payre."

Traduction :
" ..... moi Guigon, seigneur de Tournon, j'ai juré et promis de maintenir et donner, pour une bonne fin, les bons usages que mes prédécesseurs avaient donnés et maintenus aux hommes de Tournon, avec Guillaume, le père de Guillaume Astorg, père d' Odon, et Odon fils de Guillaume Astorg, mon père."

Si l'on en croit les termes de la charte d' "azun" Donat Loup était le fils de Centulle décédé avant 816, ce même Donat loup eut deux frères Loup Centulle, duc de Gascogne et Igno Arista qui devint Roi de Navarre en 828.

Loup Centulle, fils de Centulle, était le petit fils d' "adalaric" héritier de Waiffre et

Adèle comme Loup décédé en 814 oncle de Centulle.

Grâce à ces quelques données et par un recoupement avec d'autres chartes, le lien est réalisé entre les personnages :

Du IX ème au XII ème siècle
les héritiers des Princes de Gascogne

Donnat Loup o
u Aton
fils de Centulle, comte héréditaire des Provinces de Bigorre en 819, il épousa la fille de Mancion ou Sancion de Gascogne, désignée Princesse Faquilène.
De cette union naquirent quatre enfants dont : " dato donnat " et Loup qui se succédèrent.

C'est ce personnage qui fait l'objet du scénario " AQUILAE " de la troisième partie, la légende d' Aquilae

"Dato donnat " ou d'Ato donnat
il décéda sans postérité en 870.

Loup
Il succéda à son frère, et son fils Loup lui succéda.

Loup donnat
il succéda à son père Loup.
Il épousa une fille du comte de Toulouse, ils eurent trois enfants connus, d'Aton ou dato Loup, Aménan, Amélius.
Il décéda en 910.

Aménan et Amélius devinrent Vicomtes de Lavedan

d'Aton ou Dato Loup


il épousa Lupa fille de Sanche Roi de Navarre. De leur union naquirent quatre enfants connus, Raymond ou Ranulf, d'Aton, Sanche Deat, Odon. De cette union seraient nés sept enfants.

Il décéda en 930.


Ranulf

Qui peut être traduit Loup fut transcrit Raymond !


Il succéda à son père en 930, il est cité dans un acte de 947.
Il épousa Faquilène comtesse d'Aure, fille du comte d'Astarac.
Il décéda en 947 en laissant deux enfants Loup, transcrit Louis, et Arnaud.

Ses frères devinrent, comte d'Aure pour d'Aton, Vicomte d'Aster pour Sanche Deat, et Odon Vicomte de Montamer qui eut deux enfants.



Loup
Il décéda sans postérité en 1009.

Arnaud
Il succéda à son frère Loup. Il figure dans un acte de 980.
Il épousa Ricarde fille du comte d'Astarac .

Ils laissèrent trois enfants qui se succédèrent, Loup, Garcie Arnaud décédé en 1035, et Gersende de Bigorre qui devint Héritière.



Gersende de Bigorre

Elle épousa en 1010 Bernard de Couserans, comte de Carcassonne, il était puîné de la maison de Foix, Razès, Comminges, Couserans etc..

Bernard était un descendant d'Asnarius ( ou Ausonius ) fondateur du Comté d'Aragon, décédé en 836, frère du Duc de Gascogne Sancion en 844.

Ils eurent quatre enfants, Bernard qui hérita, Augérius, Pierre, Ermissende qui épousa Ramire 1er d'Aragon.

Bernard décéda en 1034 pour les uns, en 1038 pour les autres. En fait la première date doit correspondre à la date du testament et la seconde au décès.

Bernard,
fit hommage en 1062 à l'église Notre Dame du Puy en Velay qui avait des droits sur le Bigorre.
Je reparlerai des Auzon qui furent comtes chanoines de Brioude, et présidents des états du Velay.

Bernard eut des enfants de deux alliances, de Clémence, Raymond, Odon qui fut évêque de Tarbes ou de Bigorre, décédé en 1096, et d’Etiennette Vve du comte de Provence, Béatrix.

Bernard décéda en 1065.


BERNARD +1065

Clémence +1062 Etiennette Vve du Comte de Provence

___________________’’________________ _________’’______________

RAYMOND + 1080 ODON ou DODON BEATRIX +1097

Comte des provinces Evêque de Tarbes Comtesse de Bigorre en 1080 De Bigorre +1096

:

:
Raymond,
fut comte des provinces de Bigorre, il partagea son héritage entre sa fille qui épousa Bernard comte de Comminges partiel et reçu le Couserans, sa sœur Béatrix qui au décès en 1080 de son frère, reçut le Bigorre, selon la volonté de son père, et ses fils Odon ou Othon qui devint seigneur de Bénac, et Raymond qui reçut " Nebuzanus ager " la seigneurie d'Ozon.

RAYMOND +1080

:

_____________________________ :_____________________________

Fille aînée ODON RAYMOND

Epoux Bernard +1100 seigneur de Bénac Nebuzanus ager

3ème fils


Raymond
Nebusanus ager ou Nébouzan
seigneurie d'Ozon

Il souscrivit le 1/04/1080 à la donnation que Centulle comte de Bigorre, fils de Béatrix citée plus haut, sœur de Raymond, et d'autres grands seigneurs firent du monastère de St Savin en Lavedan, à l'abbaye de St Victoire de Marseille.

Un texte nous informe " on remarque qu'il (Raymond) signa après le seigneur de Bénac et avant ceux de Barbazan et de Castelbajac "

L'historique généalogique de Castelbajac en dit plus " Bernard de Castelbajac, 1er du nom, fut présent, le 1/04/1080, à l'union que Centulle, comte de Bigorre, fit de l'abbaye de St Savin de Lavédan, à la consécration de St Victor de Marseille, pour y établir, la discipline régulière.
C'est dans cet acte que le comte (de Bigorre) donne aux seigneurs qui le signèrent avec lui, ce titre : principitus terrae meae "

Raymond, assista aussi en 1096, avec Béatrix, comtesse de Bigorre, et Gaston, vicomte de Béarn, à la dédicace du monastère de St Pé de Générès.

Cet événement associé aux commentaires suivants de la généalogie historique de Castelbajac confirme que ce Raymond est bien le fils de Raymond, comte des provinces de Bigorre.
" il ... (Bernard de Castelbajac 1er du nom) assista encore en 1096 à la consécration de l'église de St Pé de Générès, où il tint le premier rang après les vicomtes, tant à cause du rang de sa terre, que de la dignité qui en fut alors reconnue "

les vicomtes en présence, sont : le vicomte Gaston de Béarn, Odon de Bénac et Raymond fils du comte de Bigorre. Dans le texte précédent on lit d'ailleurs que Raymond ne signe pas avant ou après, il est avec, Béatrix de Bigorre, sa tante.

Raymond fit plusieurs dons aux templiers de Bordères, sachant que l'ordre fut créé en 1119, il vivait donc encore après cette date,
et il est cité dans une chartre de 1218 comme bisaïeul d'Augerius d'Ozon.

Un mot sur Béatrix : elle épousa en 1078 Centulle Vicomte de Béarn avant de devenir comtesse de Bigorre en 1080, elle eut deux enfants Bernard et Centulle qui lui succédèrent au comté.

Les enfants de Raymond
Nebouzanus ager / Nébouzan domaine d'Auzon

RAYMOND

+ Après 1120

______________________________:_____________________________________

AUGERIUS ARNAUD-RAYMOND OSONIO

Vit en 1150 +1179 Vit en 1149

:

:
Au
gérius imprimé Auger
ce personnage est cité dans une charte de son arrière-petit-fils, seigneur d'Ozon (Oson ou Osonio à cette époque) il est qualifié de chevalier en 1150, il figure dans la généalogie Ossun.

Il fit don, aux templiers de la maison de Bordères, de l'église d'Oson, de la dîme du même lieu et d'autres biens.

Il eut deux frères, Arnaud Raymond, si l'on en croit un texte des archives départementales de Tarbes, il décéda en 1179 la même année de sa "nomination" évêque de Tarbes et un cadet sous le nom de Osonio, sans prénom, qui vécut en 1149 son patronyme en Navarre évolua en Osorio puis Astorg(ue).

D’après Pierre-Paul d'Ossun, Arnaud-Raymond aurait été évêque de Tarbes en 1179, comme il ne figure pas sur la liste des prélats de l'évêché de Tarbes, il y a lieu de remettre en cause ce ministère.
En effet plusieurs indices prouvent qu'il exista, mais son histoire confusément avec son successeur et neveu le fit passer dans l'oubli sauf qu'il serait l'auteur de la branche des Cardaillac (kardelac) deux chartes de 1152 et 1155 tant à le prouver ainsi que la fameuse réunion de 1189 au sujet du différend entre les deux frères ''Cardaillac'' au sujet de leur héritage.

De l'épouse d'Augérius, j'ignore aujourd'hui son nom, il eut plusieurs enfants ;
dont:
Arnaud ou Raymond Arnaud, Arnaud Guillaume, Guillaume, Gaillarde et Sanguinède.


Les enfants d'Augérius
Arnaud ou Raymond Arnaud, Arnaud Guillaume, Guillaume, Gaillarde, Sanguinède

AUGERIUS

:

______________________________ :____________________________________

ARNAUD ARNAUD GUILLAUME GAILLARDE SANGUINEDE

Héritier GUILLAUME fort

:

:
Arnaud ou Raymond Arnaud

Il figure dans deux chartes de 1218 et 1234, nommé seigneur d'Ozon, il fit don aux chevaliers du temple de Bordères de la maison de campagne de Tachoires.

De son épouse Solimane de Rivière il eut plusieurs enfants dont Augérius qui nous est connu et Jeanne dite de Pannassac.

Arnaud Guillaume

plus connu sous le nom d' Arnaldius Gullielmus Ozonius

Il figure dans l'épitaphe de Louis-Gilles, dans le Galliae Christiana sous le patronyme d'Oson ou de Osonio.

Il est cité aussi dans la généalogie d'Ossun.

Il succéda à son oncle, décédé avant le concile Latran III en 1179, désigné " deuxième fils du troisième enfant du comte Raymond " il s'agit ici du Comte des provinces de Bigorre Raymond décédé en 1080 dont il sera question ultérieurement.

Bien que les archives de l'évêché de Tarbes aient été détruites en grande partie, quelques bribes de son histoire sont parvenues jusqu'à nous.

De façon certaine sa présence est attestée au concile du Latran sous Alexandre III pape à cette époque. Il demeura en fonction jusqu'en 1195 date à laquelle son successeur fut nommé.

Dans un texte à la Bibliothèque Nationale il est écrit " la Maison d'Oson donna plusieurs évêques.."

Les documents saisis révolutionnairement, en disent un peu plus, consultables aux archives départementales des Hautes Pyrénées à Tarbes ;
de la Maison de Cardaillac :

" Arnaud Guillaume d'Ozon, évêque de Tarbes ( de Bigorre), issu des seigneurs de ce nom, assista, l'an 1179, au concile général du Latran sous Alexandre III ( Pape de 1159 à 1181)

Le concile du Latran III avait pour objectif l'étude de la condamnation des Cathares comme hérétiques.

de la Maison de Castelbajac :

" Bernard de Castelbajac II ème du nom, seigneur et baron de Castelbajac, fut témoin en 1186 de l'accord passé entre Arnaud 1er, évêque de Tarbes et son chapitre, et l'abbé et les religieux de l'Escaledieu, ordre de Citeaux, sur les dimes des fonds de terre qui appartenaient au monastère, par lequel ces derniers promirent, entre autre, de ne point construire d'abbaye de leur ordre depuis Maubourget jusqu'à Bagnières, sans le consentement express du chapitre de Tarbes et de ne point étendre leurs possessions de Montauban tirant au midi "

Dans ce texte Arnaud Guillaume d'Ozon est désigné sous le prénom, Arnaud er, qu'il prit pour la conduite de son ministère.

Guillaume

je connais peu de chose sur ce personnage qui vivait vers 1142, il est nommé guillaume fort ce qui est égal à odunum, alors qu'il faut lire odonem=oson.

Il assista avec la principale noblesse de Bigorre à la fondation de l’abbaye de l’Escale Dieu en 1142.

Gaillarde et Sanguinéde

Aucune information sur les destinées de ces deux sœurs, il est cependant probable vu la proximité de leur frère évêque qu'elles furent religieuses.

Les enfants de Raymond-Arnaud ou Arnaud

AUGERIUS imprimé Auger et dans un acte
Brien ou Brune d’Oxon (voir plus bas)
Brien prononcé Brilland est la traduction d' Aton ( Ozon )

Il nous est connu par un texte relatant une assemblée.
" Brune( brien-brillant) seigneur d'Ozon, participa à une célèbre assemblée en Comminges à Ladoux près de Cardaillac, en 1189, avec le comte Bernard, Arsius évêque de Comminges, Centulle comte de Bigorre et Guillaume et Arnaud de Barbazan "

Cette assemblée avait pour but de régler un différend entre les fils de Guillaume " de Cardaillac " au sujet de leur héritage (voir plus haut Arnaud-Raymond)


Il est intéressant de noter que le Bernard en question est le comte de Comminges et que Arsius est le frère du Duc de Gascogne, quand à la maison de Barbazan d'après les spécialiste elle serait issue d'un cadet de Gasgogne qui devint Roi de Navarre et dont la descendance étendit ses rameaux sur tous les trônes chrétiens dit le texte.

Que de hauts personnages pour un différent de cette nature.... à moins qu'il s'agisse d'une affaire de famille ? C’est assurément le cas.

Héritier de la seigneurie d'Ozon, neveu d'Arnaud Guillaume d'Ozon évêque de Tarbes, les ascendants d'Augérius sont cités dans une charte de 1218 ce qui tend à prouver que le seigneur Brune d'Ozon , en fait Brien(brilland) Aton = Augérius Ozon ;

Et du sénéchal de Bigorre, les donations que les seigneurs Raymond Arnaud d'Oson, son père, Auger 1er, son aïeul et Raymond son bi-aïeul avaient faites successivement aux templiers de Bordères.

"Augérius décéda en 1234 et eut trois enfants connus, Augérius, Bernard,fort’’.

Jeanne dite de Pannassac fille de Solimane de Rivière-Labatut Dame d’Oson qui selon la généalogie de Castelbajac épousa Bernard V de Castelbajac +1361. Curieusement Oson est écrit Ossun, or à cette époque Ossun n’existait pas.

Les enfants d' Augerius
fils de Raymo
nd Arnaud

Augerius, Bernard, "Fort"

AUGERIUS

-------------------------------------------------- :---------------------------------------------------

AUGERIUS +1273 BERNARD fort

: Commandeurs de l’ordre du Temple

:

Augerius
Héritier fils d'Augerius, il confirma en 1234 par une charte les donnations qui avaient été faites aux templiers de Bordères, " ...il se donna à lui-même cette maison de Bordères, avec Bernard son frère, qualité de commandeur de l'ordre des templiers en 1270 et 1272 commandeurs d'Ayguetine" dit un texte.


Augerius décéda en 1273 et laissa deux enfants Arnaud et Raymond.

Des documents du château d’Ozon orthographient Ozon (Oxon), or on sait que le ‘’x’’ en espagnol = ch, est se prononce ‘’r’’, à l’exemple de « Don Quichote, écrit Don Quexote, prononcé Don Querote » voir œuvre de Cervantes 1ère édition vers 1605.

Bernard et "fort" commandeurs de l'ordre du temple.

Fort n'est pas un prénom, il s'agit de la traduction d'Odonen lu Odunum. Odonen est Oson et Odunum signifie forteresse.

Ce Fort est peut-être Aubert ou Albert vers 1305 cité dans les archives du château d’Ozon, seigneur d’Aureilhan, Chevalier de St Jean de Jérusalem.

les enfants d' Augerius
Fils d'Augerius
Arnaud,
Raymond

AUGERIUS

----------------------------------------------------- :--------------------------------------------------

ARNAUD OU AUGER RAYMOND

Lu Auber Albert + 1283 Vit en 1283, 1290

: :

: ---------:--------------------------------------

: Bernard Raymond-Arnaud

:

:
Arnaud ou Auger

Son histoire est brève, décédé en 1283 laissant deux enfants mineurs qui seront sous la tutelle de leur oncle Raymond frère d'Arnaud.

Les enfants d'Arnaud sont Jean et Augerius, Bertrand ou Bernard, Guillaume ‘’fort’’.

Raymond

Tuteur des enfants de son frère Arnaud, il prêta serment avec le clergé et à la noblesse de Bigorre en 1283, à Constance de Bigorre, serment de fidélité à la comtesse au nom des enfants pupilles d'Arnaud nommé quelques fois Augerius.

Il est nommé dans une requête, avec les principaux seigneurs du comté de Bigorre, qu'ils présentèrent au Roi Philippe le Bel en 1290 .... Cette requête en original est au trésor des chartes de la Sainte Chapelle.

Les copies partielles ne disent pas de quoi il s’agit, mais l'on peut supposer qu'il est question des templiers ?

Ce Raymond est l'auteur de la branche des Ozon / Auzon de Tournous Poussans en Castelnau Magnoac, il en sera question fin du XV ème siècle.

Raymond eut deux enfants Bernard et Raymond Arnaud ils vécurent vers 1349.

les enfants d'Arnaud ( ou Augerius )
enfants pupilles de Raymond
Jean, Augerius, Bernard,Guillaume

ARNAUD

--------------------------------------------------- :-----------------------------------------------------------

JEAN AUGERIUS BERNARD GUILLAUME Fort

+1310 neveu de Jean? ou Bertrand Chevaliers de St Jean de Jérusalem

:

:
Jean
Seigneur d'Ozon, il est nommé damoiseau en 1310, ce qui prouve qu'à cette date, il était encore jeune, en tout cas, tout juste majeur.

Jean passa un accord avec le curateur des biens de l'ordre du temple, dans le diocèse de Tarbes, pour raison de la maison de campagne de Tâchoires précédemment évoquée.

Pour mémoire, en 1307, sur ordre de Philippe le Bel, tous les principaux membres de l'ordre du temple, dans le " royaume de France" furent arrêtés. On notera qu’à cette époque la Bigorre ne faisait pas partie du royaume de France.

JEAN décéda sans postérité avant 1313, son frère puîné Augérius lui succéda. D’après une autre source, Augérius serait le neveu de Jean et fils de Bernard (ou Bertrand) et de Pélégrine d’Aure son épouse, ils vivaient en 1336.

:

:
Augerius
Il succéda à son frère ( ou neveu) Jean avant 1313, puisqu'à cette date, il est nommé, seigneur d'Ozon, dans le recensement des Feux.

On Notera qu’en 1313 Ossun n’a pas de recensement des Feux, donc n’existe pas encore.

Augerius reçu par un accord fait en 1324, avec les chevaliers de l'ordre de St Jean de Jérusalem, qui avait hérité des dépouilles de l'ordre des templiers, les biens de Tâchoires donnés par ses aïeux.

D'après Pierre-Paul d'Ossun, Augerius aurait eu des frères et sœurs, mais il ne précise pas s'il s'agit de cet Augerius ou de son fils du même prénom.

Pierre-Paul d'Ossun nous propose les frères et sœurs suivants : Foulques, Arnaud, Alpaix et une autre sœur sans précision du prénom.


Pour Alpaix, toujours d'après Pierre-Paul d'Ossun, elle aurait épousé Raymond-Emeric, baron de Montesquiou en Armagnac, vérification faite, ce dire n'est pas confirmé. L'Alpaix qui épousa Raymond-Emeric de Montesquiou est désignée, fille de Vital de Bazillac.

Augérius fils de Bernard (ou Bertrand) aurait eu pour épouse Catherine de Beaudéan.

Le fils héritier d'Augerius

Augerius
Ecuyer du Roi Charles V en 1369, il reçut pour son service militaire "un acompte" de 250 livres, c'est ce qui ressort d'une quittance à cette date.


Augerius vivait encore en 1374 avec Condesse de Panassac son épouse qui lui donna plusieurs enfants, Arnaud, Bernard, Jean et Bourgine.

Les enfants d'Augerius
Arnaud, Bernard, Jean, Bourgine

AUGERIUS

-------------------------------------------------- :--------------------------------------------
ARNAUD BERNARD JEAN BOURGINE

: ou Bertrand

:
Arnaud ou Augerius
Il fit hommage en 1390, à Bernard de Montagu, commandeur de Bordères, pour le bien de Tâchoires.
Il testa en 1406, mais dut décéder plus tard, avant1429, date à laquelle son fils du même prénom est nommé seigneur d'Ozon dans le recensement des feux en 1429.

Il désigna sa mère exécutrice testamentaire et ses enfants sont désignés dans le mémoire de Pierre-Paul d'Ossun : " frères et sœurs et enfants pupilles "

Arnaud n'aurait eu qu'un enfant, Augerius, car le deuxième, Jean, est désigné de source de l'évêché de Tarbes " fils de Bernard ".

Quoi qu'il en soit, le terme pour désigner le frère ou le cousin est le même, comme en grec ou en hébreu, on peut en déduire, que l'expression " frères et sœurs et enfants pupilles d' Augerius " signifiait que son frère Bernard avait fait siens ses enfants.

Arnaud ou Augerius avait épousé Navarre de Barzun soeur de Nerod de Barzun, seigneur du lieu, qui épousa sa soeur Bourgine.

Bernard
frère puîné d'Arnaud, il est désigné dans un acte de 1440, abbé laï (laïc), seigneur

d'Ozon, c'est dans cet acte que son fils Jean est cité.
" ..cession au chapitre de Tarbes, de Bernard, seigneur abbé laï d'Ozon et de Jean son fils, seigneur d'Ozon, de la dîme du dit lieu, pour le prix de 40 écus d'or "

Bernard aurait eu plusieurs autres enfants, Condesse, Brunissende, Clariotte, Anxiette.

Jean
Il eut une fille naturelle, prénommée Solimane dont j'ignore la destinée, elle est citée dans le mémoire de Pierre-Paul d'Ossun.

Bourgine
Elle épousa Nerod de Barzun, seigneur du lieu, frère aîné de Navarre de Barzun épouse d'Arnaud son frère aîné.


les enfants pupilles de Bernard
Augerius, Jean, condesse, brunissende, clariotte, anxiette

ARNAUD ---------- BERNARD

: :

------------------------------------------- :-------------------------:----------------------------------------

AUGERIUS JEAN CONDESSE BRUNISSANDE CLARIOTTE ANXIETTE

+1433

:

:
Augerius
cité "Héritier" dans le testament de son père, il est celui, qui est désigné seigneur d'Ozon au recensement des feux en 1429, comme pour le précédent en 1313 on ne trouve pas Ossun.

Il décéda sans postérité en 1433, par recoupement Anglèse de Benac paraît avoir été son épouse mais une autre source indique Catherine de Baudéan son épouse, Bourgine de Barèges aurait été alliée à cet Augérius, quoi qu’il en soit il n’eut postérité.

Son frère puîné Jean destiné à devenir prêtre lui succéda.

Jean
Cité dans l'acte de 1440 que nous avons vu plus haut " fils de Bernard " il succéda à son frère Augerius en 1433 et c'est vers cette date qu'il épousa Clarianne de Montaut-Benac fille cadette de Jean de Montaut et de Margueritte de Bazillac.

On peut lire une quittance de 1444, le solde de la dot de l'union de Jean d'Ozon et de Clarianne, ils eurent postérité, leurs enfants sont reportés ci-après.

Jean fut écuyer du Roi et décéda en 1459. Il n’est pas précisé s’il s’agit du roi de France ou du roi de Navarre ?

Condesse
Elle est citée en tête pour la substitution graduelle dans le testament de son père, sa destinée nous est inconnue, sinon qu'elle épousa en 1433 Raymond de Baume d'Avéjan, seigneur de Jaxu.

Brunissende
Elle fut mariée en 1444 à Pierre de St Aunis, elle testa veuve en 1456 sans postérité;
elle désigna " noble Jean son frère et augerius son fils pour héritiers" .

Elle fit aussi des legs à ses neveux et nièces, Peyrot, Jeannet, Catherine et Marguerite.

Clariotte & Anxiette
J'ignore leurs destinés, cependant, Pierre-Paul d'Ossun, indique qu'Anxiette aurait été mariée à Guiche Arnaud de Bégole seigneur abbé laï de la ville de Lourdes, et dans le même mémoire, il signale un frère, Guillaume abbé de Tasque en 1414 ou 1444.

Les Enfants de jean
Augerius, Jean, Pierre, Catherine, Marguerite, Bellesgarde

JEAN

----------------------------------------------- :-----------------------------------------------------------

AUGERIUS JEAN PIERRE CATHERINE MARGUERITE BELLESGARDE
test 1496

:

:
Augerius,
Naquit vers 1434 et épousa Bourgine de Barèges fille de Bernard de Barèges et d'Anglèse de Bénac qui avait été unie avec Augerius son oncle décédé sans postérité.

Il succéda à son père en 1459 et préta serment à cette date.
En 1468, il fonda la chapelle d’Ozon, à proximité du château, celle qui fut incendiée un siècle plus tard durant les guerres de religion.

En 1475, Odet de Castelbajac rendit hommage à Augerius pour ce qu'il tenait de sa mouvance pour les terres de St Luc.

En 1480, Augerius, fondé de procurations de son épouse, Bourgine de Barèges, vendit à Odet de Castelbajac, la terre de St Luc.

Augerius, testa veuf en 1496 et désigna avec substitution graduelle ses héritiers, ses enfants, Bernard, Jean, Catherine, Marguerite.

Dans son testament Augerius fait allusion, par une phrase traduite " autres fils et fille " au lieu de beau fils, aux enfants de Bourgine de Barèges qu'elle eut d'une première alliance dont Roger dont on peut remarquer aux archives départementales de Tarbes que le nom de Roger est surchargé pour que soit lu Auger ?

Jean ou Jeannet
Puîné, il fut chanoine de l'évêché de Tarbes, il est cité dans le testament de sa tante Brunissende en 1456.

Pierre ou Peyrot
Cadet, il fut protonotaire au St Siège, il est cité dans le testament de sa tante Brunissende en 1456.
Il testa après 1470 vers 1478 pour Pierre fils de sa soeur Bellesgarde et chose curieuse, il légua ses biens à son neveu : " à condition qu'il fût prêtre " et le testament précise : " que, s'il devenait prêtre, il recevrait le secret, le dit secret étant entre les mains de Jean son frère chanoine de Tarbes "

De quel secret s'agissait-il ? néanmoins dans le résumé de l'historique du Château d'Ozon il est écrit " ..elles ( les moniales ) ne songèrent nullement à retrouver le trésor enfoui dans les berges de l'Arros,...sous leur terrasse "
Quelques-uns ont imaginé qu'il pouvait s'agir du trésor des templiers !
J'ignore si Pierre fut prêtre et ce qu'il devint.

Pierre frère cadet d'Augerius désigna pour exécuteur testamentaire Auger et Bernard ses frères ainsi que Raymond de Bazillac et Jean de Bégole.

Catherine
elle est citée dans le testament de sa tante Brunissende en 1456.
Elle fut mariée en 1465 à Guillaume-Arnaud d'Aubarède.

Marguerite
Elle est citée dans le testament de sa tante Brunissende en 1456.

Bellesgarde
Née après 1456 puisqu'elle n'est pas citée dans le testament de sa tante Brunissende, elle est la soeur de Pierre protonotaire au St Siège qui testa pour son fils Pierre " s'il fut prêtre ".
Elle eut cet enfant Pierre de son mariage vers 1470 avec Bertrand de Sebaillan, seigneur de Boissède et de Miranbeau dans le comté de Comminges.

Les enfants d'Augerius
Bernard, Bertrand, Jean, Catherine, Marguerite

AUGERIUS

--------------------------------------------------- :------------------------------------------------------------

BERNARD BERTRAND JEAN CATHERINE MARGUERITE

:

:
Bernard
Occulté dans la généalogie Historique de 1930 "Ossun", alors que Pierre-Paul d'Ossun le cite par le testament d'Augerius en 1496.

Bernard est le père d'Auger cité dans le testament de son grand père qui le fait héritier, dont le prénom fut surchargé Roger sur les pièces du mémoire de Pierre-Paul d'Ossun.

Rappelons que Roger est le fils de Bourgine de Barèges qu'elle eut d'une union précédente à celle avec Augerius. (Voir plus bas)

Bernard est décédé avant 1511, peut-être avant son père, car à cette date un document évoque une usurpation de biens.

Bernard épousa vers 1480 Madeleine d'Auzon dite de l'arros, elle est la soeur de Arnaud d'Auzon seigneur de Tournous, Poussans en Catelnau Magnoac qui épousa Marguerite la petite sœur de Bernard.

De leur union, ils eurent plusieurs enfants Augerius, père de Jeanne d’Ozon, Pierre, Hector, Catherine.

Madeleine devenue veuve s'allia à Roger seigneur de Lanne. C'est probablement cette union qui créa la confusion citée plus haut.

Bertrand fut procureur Royal, il finit à Rome en 1484 après avoir été destitué de ses fonctions. J’ignore le motif de la sanction si cela en était une.

Jean
Aumônier de la compagnie de l'amiral de Graville, il occupa cette fonction après 1486. Dans le testament de son père en 1496 il est cité " prêtre abbé "

Catherine
elle épousa, jean de Solomon et eut un fils nommé Bertrand cité dans le testament d'Augerius en 1496 " petit fils ".

Marguerite
Elle épousa Arnaud d'Ozon ou d'Auzon seigneur de Tournous, Poussans ... deux enfants naquirent de cette union Arnaud décédé en 1531, il laissa veuve Anne de Castelbajac à l'age de 22 ans, et Anne épouse du seigneur de Marestang.

Un mot sur Roger fils de Bourgine de Barèges
Dans le mémoire de Pierre-Paul d'Ossun, Roger est bien mentionné fils de Bourgine de Barèges sans la précision fils d'Augerius, la filiation s'arrête donc là.


Il hérita de la terre de Lanne que possédait sa mère décédé avant son second époux Augerius.


Né vers 1452, il aurait été échanson du Roi de Navarre en 1481, il porta les armes contre le Pape Jules II au combat de Ravenne ... et aurait été absout par le Cardinal Jean de Médicis, légat du St Siège en 1512.
En dehors de ces faits son histoire fut empruntée à celle d'Augerius par confusion voire, si l'on en croit le document cité plus haut, par usurpation dans la généalogie

Ossun de 1930.

Les enfants de Bernard

Augerius, Pierre, Jean, Hector, Catherine

BERNARD

------------------------------------------------ :----------------------------------------------------------

AUGERIUS PIERRE JEAN HECTOR CATHERINE

: 1485/1562 1488/1574

;
Augerius
Auger né vers 1483, il fut commissaire des gens de guerre des ordonnances du Roi en 1514, renouvelé dans sa fonction par Thomas de Foix, Maréchal de France seigneur de Lescum.


Auger occupa ce poste jusqu'en 1532 et s'en démit peu après.
Auparavant, il avait engagé les états de Bigorre à participer au paiement de la rançon demandée pour François 1er prisonnier en 1525.



Il aurait existé une lettre de remerciements, écrite par Charles d'Albret, Prince de Navarre, mais sans date, ce qui fait que l'on ne peut pas savoir si cet écrit sont des remerciements au sujet de Roger qui pris les armes contre le Pape ou s'ils concernent l'action d'Auger.


N'oublions pas que Charles d'Albret fut le père de Jeanne de Navarre " protestante jusqu'au bout des doigts " dit le texte.



Auger (Augerius) eut plusieurs enfants de son épouse, Marguerite de Saint Pastou, il est désigné une fois Jean ?


Pierre
né vers 1485, fut commandant dans l'armée en 1517, son régiment stationna à Montargis exactement à Corquileroy et il est peu discutable qu'il fut l'auteur du rameau des Ozon de ces lieux.


Ultérieurement nous découvrirons ce rameau très important en Gâtinais qui fut avec son neveu du même prénom confusément consolidé dans différents historiques.

Jean

Il fut abbé régulier de l'Escale Dieu.


Hector
Evêque de Couserans, de 1548 à 1574, sous ce prénom qu'il se choisit pour son ministère ou qu'on lui donna à posteriori au regard de son histoire qui rappelle le héros des troyens de l'Iliade.


J’ai relevé plusieurs textes:


" Prélat qui, suivant les annales de Toulouse, sut tellement allier le glaive spirituel avec le temporel, que pendant qu'il vécut aucun protestant n'osa mettre le pied dans son diocèse."



" il ne marchait qu'à la tête d'une compagnie de gens d'armes, levée et entretenue à ses dépens et chaque fois qu'il disait la messe, il faisait mettre son casque sur l'une des crédences de l'autel et sa cuirasse sur l'autre "



en 1562 " la ville de Toulouse étant menacée d'un siège par les huguenots, il marcha à son secours, accompagné de son frère, guerrier des plus brave avec un Corp. de troupe assez considérable"



En 1568 " Hector " fonda pour les pauvres dans sa ville épiscopale, l’Hôpital de St Lizier

Né en 1468, il décéda en 1574 à l'âge de 86 ans, il testa en faveur de son neveu Pierre et légua aux citoyens et aux capitouls de Toulouse toutes les armes qu'ils avaient dans la ville.

Le Pierre cité dans le testament d’Hector est son neveu et le frère de Jeanne d'Ozon publiée au chapitre un. Il est le premier du patronyme Ossun déclinaison d'oson prononciation douce.

Catherine
Elle fut mariée en 1521 à Jean de Soréac fils d'Arnaud Guillaume de Soréac d'une seconde union, avec une demoiselle de Castelbajac, dans laquelle il est désigné seigneur de Lanne en Bigorre.

Les enfants d'Auger
Jeanne, Pierre, Gaston ?, Marguerite, Quiterie

AUGERIUS

------------------------------------------------- :--------------------------------------------------------

JEANNE PIERRE GASTON MARGUERITE QUITTERIE

: 1515/1580

:
Jeann
e d'Ozon
l'héritière des terres est titres née en 1511
J'ai retrouvé un texte aux archives départementales de Tarbes qui nous informe :

" ...de vieux parchemins signalent à partir du XIIème siècle les seigneurs d'Ozon de ce Nom......tandis qu'en 1513 ? Leur descendance directe mâle s'interrompit "

C'est peut-être la raison pour laquelle il y aurait eu tentative d'usurpation devant cette naissance féminine à cette date.

Voir plus bas le chapitre voué à Jeanne d'Ozon.

Pierre
Vers 1515 / 1580, évoqué précédemment, il fut l'auteur de la branche Ossun.
Homme d'armes en 1528, il ne peut être confondu avec son oncle qui en 1517 était déjà commandant d'une compagnie de 300 hommes.

Marguerite,
elle fut alliée ( contrat de mariage ) en 1538 à François de Montauban.

Quitérie
fut mariée (contrat de mariage) le 1er août 1536 à Jean de Bégole.

Il exista un Gaston dont on sait simplement qu’il est décédé sans postérité.


Jeanne d'Ozon
XVIème siècle


La graphie du patronyme de Jeanne est imprimée dans les textes suivant leurs origines, Ozon, Auson, Auzon avec ou sans particule.

Aînée de la Maison d'Ozon -seigneurie des Hautes Pyrénées- elle est la fille héritière des titres et terres suivant le droit régional de Bigorre "que le premier né fille ou garçon doit hériter art.88 de la charte ".

Ozon est une belle terre dit un texte ....située à l'orient sur un coteau près de la rivière Arros, les fruits y sont délicieux et le vin y est exquis (Bibliothèque Nationale de Paris)

Née en 1512, ancien style, c'est à dire avant Pâques 1513, elle épousa vers 1530 Arnaud de Cardaillac seigneur de Sarlabous, puîné de la maison de Lommé, devenue veuve vers 1544, Jeanne d'Ozon s'allia avec Bernard de Cardaillac seigneur de Lommé en Nébouzan, neveu d’Arnaud.

On notera qu’Arnaud de Cardaillac avait eu, lors d'une première alliance, un fils Raymond qui décéda en 1592 sans postérité après son mariage avec Bertrande de Mun.

Jeanne conserva son nom Dame d'Ozon, contrairement à ce qui a pu être écrit, et demeura dans toutes les prérogatives de son père Augérius, elle transmettra son nom à ses enfants;
notons que cette particularité du droit dans les Pyrénées " faveur accordée à l'aînée qui permettait à la jeune femme héritière de continuer la filiation dans la perpétuité du Nom ".

Ainsi les enfants succédaient à leur mère, d'ailleurs son fils Jean, est nommé Monsieur d'Ozon et Non Cardaillac d'Ozon, à ce sujet l'historique généalogique de la Maison de Cardaillac indique" Bernard le jeune qui épousa Jeanne d'Ozon, Dame d'Ozon " alors que dans les annales des Seigneurs d'Ozon, on peut lire " noble Jean 1er fils de demoiselle jeanne d'Ozon "

Jeanne eut treize enfants de son union avec Arnaud de Cardaillac et de son alliance avec Bernard de Cardaillac.

Grâce à l'historique de la Maison de Castelbajac, on n'ignore pas les circonstances du dècès d’Arnaud, époux de Jeanne, et de son frére Bernard aîné de la Maison de Lommé père de Bernard second époux de Jeanne.

extrait d'une demande de grâce, de Bernard de Castelbajac, VIème du nom, adressée au Roi de Navarre, par l'intermédiaire de Paul dit Paulin de Montesquiou, dans laquelle il expose :

" qu'allant, de Montastruc à Hèches, accompagné de sa femme, de sa belle-sœur.... il fut attaqué par deux seigneurs du nom de Sarlabous et de Lommé, qui blessèrent son laquais à coup de trait et d'épée, tuèrent un cheval .... Mais que ses domestiques donnèrent à chacun des seigneurs un coup d'épée sur la tête dont ils moururent depuis ...."

Histoire vraie ? Elle ne dit pas pourquoi ces deux seigneurs ont attaqué.... quoi qu'il en soit ils sont décédés suite à cette altercation. Probablement une affaire de droit de passage ?

Jeanne d'Ozon décéda vers 1565, son histoire est relatée dans l'historique des archives de Tarbes - Hautes Pyrénées- Elle eut pour ancêtre Arnaldius Gullielmius Ausonius ( ou de Osonio ) évêque de Tarbes dont il a été question plus haut.

On notera que Bernard de Cardaillac épousa, en 1566, Jeanne de Polastron, après le décès de Jeanne d'Ozon.

Dans les dernières années de sa vie Jeanne d'Ozon vit le mariage de Jeanne d'Albret, héritière de la Navarre, avec Antoine de Bourbon qui eurent pour fils le futur Henri IV (1553/1610).

Les Enfants de Jeanne d'OZON

Jean, Philippe, Jean, Jacques, Catherine, Marguerite, Gabrielle, Jeanne, Claude-Gabrielle, Anne, Marie, Quittérie et Pierre

JEANNE

ARNAUD BERNARD

de Cardaillac de Cardaillac

: :

JEAN JACQUES PHILIPPE JEAN CATHERINE : MARGERITE GABRIELLE

: :

: ------------------------------------------------------------- :

: JEANNE CLAUDE ANNE MARIE QUITTERIE :

: : ------------------

: PIERRE

:
Jean, l'aîné, désigné Jean 1er, Monsieur d'Ozon, désigné aussi Jean-Jacques, il épousa Jeanne de Caliège, dame de la Houblonnière, environ de Lisieux en Normandie, et ils eurent postérité.
Il succéda au gouvernement de feu M. Bandeau, voici ce que l'on peut lire sur Jean d'Ozon.( et non Cardaillac d'Ozon)

" il était question de payer les garnisons de l'arbe (?) et de Baignères ( probablement Bagnières de Bigorre ) .. Mais le peuple qui avait pâti grandement, pour nourrir le camp, durant le siège de Tarbes, ne pouvait, si promptement, fournir les deniers nécessaires.
Et, pour trouver quelque expédient, furent, convoqués les Etats de Bigorre, dans la ville de Baignières les 26 et 27, jours dudit mois de may, on fut avisé de lever la somme de 3000 livres, par forme d'emprumt sur les villes de Bigorre et leurs quarterons et que la recette en serait faite par les consuls de chaque ville, en force de la contrainte, que M. de Grammont leur fit expédier par son secrétaire.
Par ce moyen, furent levées 1339 livres, 4 sous, 2 deniers en la ville et quarteron de Tarbe (Tarbes) et départies par dominique Sentaigne "


le lecteur aura compris, que ces événements se situaient durant les guerres de religion.

Sur Jean d'Ozon on peut lire encore :

" Jean, seigneur d'Ozon, suivit l'exemple de son parent, seigneur de Sarlabous, il combattit au siège de Tarbes sous le comte de Grammont l'an 1575 "

Ici l'allusion à son parent évoque Raymond de Cardaillac, le fils d'Arnaud de Cardaillac, époux de Jeanne d'Ozon mère de Jean d'Ozon.

On apprend aussi, que jean d'Ozon
" .. chassa une troupe d'ennemis qui avait assiégé son château "

Le siège du château d'Ozon dut avoir lieu avant 1572, puisque la phrase dit: " qui avait " ce qui est confirmé par les annales historiques de la commune d’Ozon.

" ..... chapelle St Roch, première église paroissiale située près du château fut détruite lors des guerres de religion en 1569 "

Jean d'Ozon eut plusieurs enfants de son union avec Jeanne de Caliège, d'après la généalogie historique de la famille de Mun, Jaquette ( Jacqueline) aurait été l'aînée; or si telle avait été le cas, Jean aurait contracté un second mariage duquel il aurait eu Jean II qui hérita de l'apanage de son père.

Cette situation expliquerait le rameau Ozon en Normandie par le second enfant, un fils, probablement un Jean qui hérita de sa mère Jeanne de Caliège dont je reparlerai ultérieurement.

De sa seconde union avec Catherine de Polastron, Jean d'Ozon eut deux enfants Jean et Jeanne, Une Catherine et une Françoise lui sont attribuées mais sont probablement les filles de Jacques seigneur de Bourg l'Abbé et de l'Escale Dieu.

Dans l'attente d'informations complémentaires, c'est tout ce que je peux dire sur Jean 1er.


Jacques puîné de la Maison d'Ozon fut seigneur de Bours l'abbé et de l'Escale Dieu, il fut capitaine et avait acquis la seigneurie de Bours de l'abbé et des moines de l'Escale Dieu, lors de l'aliénation du temporel des églises.


Bours revint plus tard à l' Escaledieu à laquelle il appartenait depuis longtemps.

Jacques eut deux filles naturelles dont leurs destinés sont à ce jour inconnues, par ailleurs il accompagna sa nièce Jeanne à son mariage en 1591.

Philippe

Sur ce fils je n'ai aucun renseignement actuellement.

Jean devint prêtre.

Catherine

Elle épousa le seigneur de la Rivière et testa en 1553

Soit une autre Catherine ou la précédente qui contracta un second mariage. L’heureux élu, Lancelot de Villepinte seigneur de Montignac.

Marguerite
elle épousa le 15 mars 1544 Jean de Barréges.

Gabrielle

Elle épousa en 1569 Bertrand d'Antin seigneur de Labarthe.

Jeanne

Elle épousa Jean d'Antin seigneur de Lamarque.

Claude-Gabrielle

Elle épousa Arnaud de Marrast, seigneur de Clarens.

Anne

Elle épousa Raymond d'Aubarède seigneur de Peyraube.

Marie et Quitterie devinrent religieuses

Pierre
Fils de Jeanne d'Ozon et de Bernard le jeune de Cardaillac, né en 1545, épousa en 1583 Marguerite de Barèges (la date de 1572 est celle du contrat).



D'après les textes leur arrière-petite-fille épousa le Marquis de Castelbajac, peut-être une preuve de réconciliation avec la maison de Cardaillac


Le rameau de Pierre s'éteignit avec cette descendante, nommée Catherine, mère de

Bernard de Castelbajac, chevalier de l'ordre de St Louis et capitaine au régiment d'Eu, il décéda le 18/08/1745.

Louis, Capitaine dans le même régiment que son frère, décédé le 9/10/1746.
et,
Jean, héritier, Marquis de Castelbajac décédé le 9/07/1753.

Les enfants de Jean

héritiers de Jeanne de Caliège

dont :
Jean dit le Jeune marié en 1643
Louyse mariée en 1636
Barthélémy marié en 1649
Jacques marié en 1657

Ces enfants seraient les ancêtres des Ozon, Oson de Normandie et de Bretagne.


Les enfants de Jean II et de Catherine de Montesquiou
Paul, Jean-Paul, Bernard, Claude, Françoise, Jacqueline

JEAN

--------------------------------------------------- :----------------------------------------------------------

PAUL JEAN-PAUL BERNARD CLAUDE FRANCOISE JACQUELINE

:

:
Paul
D'abord seigneur de Villeneuve avant d'Hériter de la seigneurie d'Ozon, au décès de son père, Paul est le prénom de son aïeul maternel, Paul dit Paulin de Montesquiou, dont j'ai déjà parlé.

Paul épousa Anne de Cardaillac le 17 juin 1635, sœur de Bernard de Cardaillac qui épousa la sœur de Paul.

l'histoire de Paul semble avoir été éclipsée par celle de son frère Jean-Paul, Paul eut postérité de son union avec Anne de Cardaillac .

Jean-Jacques, Bernard, Catherine et 3 autres filles.



Jean-Paul
On connaît mieux Jean-Paul que son frère aîné Paul, il fut commandeur de l'ordre de Malte après avoir servi avec distinction comme chevalier du même ordre.

On le retrouve commandeur de St Jean de Toulouse pour les uns et commandeur de Riscle - Castelnau d' Auson ( Auzan )- près de Madiran pour les autres.

Cousin de Joseph d'Artagnan, Jean-Paul fut aussi son tuteur et à ce titre, c'est l'endroit, pour rappeler, qu'en ces temps, pour être tuteur d'un enfant, il fallait être au minimum de noblesse équivalente.

Joseph de Montesquiou dit comte d'Artagnan, naquit en 1651 et décéda le 4/01/1729 son cousin germain était Pierre de Montesquiou Maréchal de France.

Des correspondances entre Joseph et Jean-Paul son tuteur ont pu parvenir jusqu'à nous, en voici quelques extraits :

Joseph a toujours besoin d'argent et pour palier ce qui lui fait le plus défaut, il écrit à son tuteur :

- de sa garnison de St Laurent des Eaux le 14/10/1668 " ... je vous assure que je suis dans une grande nécessité, et que je n'ai pas un sou et que je dois à Mr d'Artagnan ( Pierre ) quarante louis .... je crois que vous ne vous lasserez pas d'avoir la charité pour un misérable qui infailliblement périrait sans votre secours ...."

- de Paris le 26/12/1669 à peu près dans le même esprit en concluant " ..... Ce n'est que si cela vous donne de la peine et le moindre chagrin que j'aime mieux m'en passer ...."

Devant de tels arguments, Jean-Paul répondait favorablement à son jeune cousin, il faut dire que c'est lui, Jean-Paul qui l'envoya à Paris pour recevoir une éducation de Gentilhomme.

Grâce à ce soutien, Joseph, arrivé à Paris à tous justes 16 ans, fit une longue carrière avec beaucoup d'honneurs.

Aussi Jean-Paul fut l'oncle "protecteur" de Louis-Gilles, nommé tantôt de Cardaillac tantôt d’Ozon dont je reparlerai.

Bernard qui fut Docteur en théologie

Sur Claude et Jacqueline je n'ai aucun renseignement.


Françoise
Fille cadette de Jean II, elle épousa le 21 août 1635, Bernard de Cardaillac frère d’Anne épouse de Paul.


Ils demandèrent a être maintenus dans leur noblesse et l'obtinrent le 1er juin 1667 par jugement de Pellot, intendant à Bordeaux sur preuves remontant au contrat de mariage du 9/02/1480 de Raymond de Cardaillac avec Anne de Marestang qui furent parents d'Arnaud et grands parents de Bernard dont il fut question au chapitre de Jeanne d'Ozon.


Françoise eut postérité, dont Louis-Gilles ( Ludovicus Aegidius Ozonius ) qui fut abbé de St Savin en Poitou et seigneur de Villeneuve et son épitaphe rappelle qu' il eut pour ancêtre Arnaldus Gullielmus Ozonius Tarbiensium pontifex. (Évêque de Tarbes, de Bigorre)


Je reparlerai de ce personnage de son temps dit hors du commun décédé à Paris en 1732.Ce Louis-Gilles étonnement porte le nom d’Ozon et non de Cardaillac d’Ozon.’

Les enfants de Paul
Jean dit Jean-Jacques, Bernard, Catherine, Marguerite, Françoise, Marie

PAUL

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JEAN-JACQUES BERNARD CATHERINE MARGUERITE FRANCOISE MARIE

:

:
Jean
Jean est le même personnage que Jean-Jacques, il eut postérité de deux unions vers 1662 et d’une autre en 1673 (contrat 1670)
Jean eut trois enfants de sa première union, Bernard 1663/1743, Marie 1666/1726, Marion 1668/1738.

JEAN (1ère union vers 1662)

:

--------------------------------------------------- :

BERNARD MARIE MARION

:

--- : 4 enfants------------------------------------------

JEANNE JEAN PIERRE x?

héritière 1693/1770 + 1755

Nièce de :

Bernard * :

------ :-----------

ANNE-PIERRE

1739/1798


Jean-Jacques (2ème union vers 1670/73)

:

--------------------------------------------------- :----------------------------------------------------------

BERNARD* ARNAUD JEAN- LOUIS- JEAN- CATHERINE FRANCOISE

héritier LOUIS GILLES CHARLES

+1748


Jean (Jean-Jacques) épousa Anne-Victoire de Galard Terraube fille puînée, de la Maison de Galard, est sœur de Jean-Louis Marquis de Terraube.

La Maison de Galard, si l'on en croit les textes, est issue des Ducs de Gascogne et en était l'une des plus illustres.

Il faut garder en mémoire que la petite nièce de Jean-Jacques et d'Anne-Victoire, Louise-Antoinette épousa en 1745 le Marquis d'Austorg.

Un texte nous apprends que Jean-Jacques fit rebâtir le château d'Ozon.
" ... rappelons que ce fut Jean-Jacques, seigneur d'Ozon qui en octobre 1690 fit rebâtir le château d’Ozon, il s'adressa à deux charpentiers Bagnérais, Jean Castalde et Antoine Bouix.
Le bail à beso(i)gne fixa le prix des travaux à 900 livres avec un acompte à la signature de 300 livres en écu blanc et moniale ".

Ici le terme rebâtir est un peu exagéré, il semble qu'il s'agit plus de réparations certes peut-être importantes vu le prix.

Jean-Jacques fut lieutenant des dragons au régiment d'Asfeld, qui stationna en Lorraine qui fut occupée à deux reprise de 1633 à 1659 et de 1670 à 1697.

Jean-Jacques eut sept enfants de son mariage, contracté le 29/05/1670, avec Anne-Victoire de Galard-Terraube , voir descendance de Jean-Jacques

Bernard frère de Jean-Jacques

Doté par sa mère de 9000 livres, il eut postérité dont trois enfants connus :

Dominique, Pierre, Jean reportés ci-après.(Les cadets)


Catherine
Sœur puînée de Jean-Jacques, elle épousa Charles de St Larry, seigneur de Xaintrailles en 1660. De cette union naquit plusieurs enfants.


Marguerite qui épousa Jean de Luz seigneur d'Aquilhan.

Françoise et Marie Religieuses

La descendance de JEAN (Jean-Jacques)

Jean-Jacques communément nommé Jean fut seigneur et ‘’baron’’ d’OZON il épousa le 29 Mai 1670 officiellement Anne Victoire de Galard-Terraube dont il eut 7 enfants.

Bernard, Arnaud, Jean-Louis, louis-Gilles, Jean-Charles, Catherine et Françoise, un texte lui donne une autre fille Jeanne.

Il eut ''d'un premier lit '' dont aujourd'hui j'ignore le nom de la Dame de cette première union, trois enfants.

Bernard, Marie, Marion, que l'on retrouve dans les cadets.

Bernard 1677/1748

Épousa Henriette Elisabeth de Rochechouart Barbazan, un texte l’a dit ‘’ veuve du marquis’’ malheureusement ils n'eurent postérité et décéda en 1748, Bernard légua à son neveu par alliance avec sa nièce Jeanne la seigneurie d'Ozon en totalité à l'exception des terres de Pontéjac et du Pin.

Arnaud Fut chevalier de l'ordre de Malte.

Jean-Louis décéda en 1714, j'ignore s’il eut postérité.

Louis-Gilles aucun renseignement sur ce fils, à moins qu’il s’agisse du Louis-Gilles +1732 cité plus haut.

Jean-Charles fut chevalier de l'ordre de Malte.

Catherine et Françoise furent religieuses.

Jeanne donnée par certains est en réalité sa nièce fille de Bernard fils de Jean-Jacques d’une première union.

Les ‘’CADETS’’ de la maison d’OZON de BIGORRE

. " On voit, dans les anciennes familles nobles, une quantité de cadets ; on les suit pendant deux ou trois générations, puis ils disparaissent, redescendus peu à peu à la charrue ou absorbés par les classes ouvrières, sans qu'on sache ce qu'ils sont devenus "

François René de Chateaubriand


Les cadets de la Maison d'Ozon
Hautes Pyrénées (ex
-Bigorre)
XVIIème XVIIIème siècle


En ces temps le système successoral était cruel dans ces contrées, sauf décision contraire du testateur, l'aîné fille ou garçon, héritait de la totalité des biens et charges, les cadets recevaient la légitime, en vérité peu de choses, et devenaient prêtres ou soldats. Quant aux cadettes elles finissaient religieuses ou demeuraient au service de l'aîné(e) ; quelquefois elles étaient mariées.

Toutefois, en certaines circonstances, une branche cadette pouvait recevoir l'héritage de la branche aînée par substitution.


L'expansion démographique du XVIIème siècle amena le Comte de Foix à solliciter, entre autres, les familles seigneuriales, en offrant à leurs cadets des terres, pour exploiter les domaines en jachère sur le plateau de Lannemezan et environs.

Il s'agissait aussi de préserver la paix, en tout cas la tranquillité des lieux, que la tradition enveloppait de mystérieuses légendes.

Une quinzaine de familles répondirent à l'appel du Comte de Foix, parmi elles : Ozon, Abadie, Ricaud, Cieutat, Coste, Gasté, Marmouget ....elles s'installèrent à Lannemezan, Pinas, Recurt, Tajan, Uglas, Rejaumont... et c'est encore en ces lieux que l'on retrouve les descendants de ces familles qui ont prospéré ensemble.

Les enfants de Jean-Jacques (première union)


Bernard, 1663/1743
fils de Jean (Jean-Jacques), Il apparaît dans de nombreux actes, en divers événements de la famille Ozon, naissances, mariages, décès, en qualité de témoin ou simplement mentionné "présent ".
D'après son acte de décès en 1743 il aurait eu 80 ans, aux dires des déclarants ; c'est à dire qu'il serait né vers 1663.
Il n'est pas nommé de Sénac comme certains textes le citent. Il fut juge des terres et seigneurie de M. de Gardes, seigneur d'Aux-Aussat proche de Sénac. Fonction qui lui permit d'acquèrir la mètairie des Bouscos à proximité.
On le retrouve avocat au Parlement de Toulouse, il aurait eu 4 enfants de son épouse, Marie Carrège ou Courège, dont : Jeanne, Jean (Jean-Baptiste) Pierre, reportés plus loin.


Marie 1666/1726
Fille de Jean ( Jean-Jacques ), sœur puînée de Bernard, elle figure dans plusieurs actes, orthographiée Oson ou Auzon, avec ou sans particule, elle décéda en 1726 à l'âge de 60 ans, d'après son acte de décès.
Elle fut l'épouse de Laurens d'Aurensan. Aurensan est une localité proche de Sénac.

Marion 1668/1738
fille de Jean (Jean-Jacques), sœur cadette de Bernard, probablement demeurée célibataire. Son acte de décès en 1738 ne fait mention d'aucun statut de femme mariée, et ne donne que son âge " environ 70 ans "

Les enfants de Bernard frère de Jean-Jacques

Dominique
Fils de Bernard (frère de Jean-Jacques) né après 1673, il est l'auteur du rameau d'Istry ou des Istry, il figure dans de nombreux actes, pour raison qu'il eut au moins 8 enfants de son épouse Marguerite, son acte de décès mentionne " veuve de Dominique des Istry, sous le patronyme d'Ozon, de feu son mari, à l'âge de 74 ans" et ce en 1748.
Dominique décéda donc avant cette date.
Ces enfants sont : Dominique, Michel, Françoise, Bazille, Antoine, Arnaud, Philippe, et Jean.



Pierre 1676/1746
Fils de Bernard (frère de Jean-Jacques) décédé en 1746 à l'âge de 70 ans environ, son testament précise qu'il souhaite être inhumé dans la sépulture de Jean qui dans ce sens fit penser qu’il était le fils de Jean (Jean-Jacques) son oncle.

Jean 1678/1754
Frère de Pierre, fils de Bernard, Il est l'auteur du rameau des Francors (François ou Francous). Probablement le nom d'une propriété ou d'une métairie comme des Istry

Il figure dans de nombreux actes, pour raison qu'il eut au moins 5 enfants, Marie, Bertrand, Bernard, Jean, Barthélémie.

Il avait 60 ans en 1738 dans un acte de son vivant, j'ai donc retenu sa date de naissance en 1678, alors que son acte de décès en 1754 indique " à l'âge d'environ 80 ans " .

Les enfants de Bernard 1663/1743


Jeanne nièce de Bernard +1748 qui deviendra héritière de son oncle, elle épousa le seigneur de la Tour de Landorthe cité ci-après.

Jean (Jean-Baptiste) 1693/1770 ‘dit Jean de Sénac’

Fils de Bernard, cité plus haut, Il fut en 1723, membre adjoint de l'académie des sciences de Paris, Médecin du Duc d'Orléans et de la Maison Royale de St Cyr, en 1729, il est à Paris au Palais Royal, après 1730 à Versailles, en 1740, médecin des grands, en 1747, médecin du Roi et en 1752 il succéda à la charge de 1er médecin du Roi Louis XV.
C'est à cette date qu'il cède la seigneurie d'Ozon à Pierre son frère, malheureusement il décède la même année 1755.

Il eut plusieurs enfants de sa femme Marie Thérése Tanet qu'il avait épousée en 1721:
Jean 1723/1785, Thérése et Gabriel 1736/1803 qui épousa Victoire louise de Marcant de Varennes, ils eurent deux fils dont l'un décéda dans la force de l'âge et l'autre vécut en Russie.

Pierre décédé en 1755 voir plus bas

Un quatrième enfant dut exister mais sans être désigné, on peut penser qu’il s’agit d’une fille.

Les derniers successeurs de la seigneurie d'Ozon

D'après les textes la seigneurie d'Ozon passa par héritage en 1748 à Jeanne fille de Bernard fils de Jean-Jacques, et au comte Joseph de la tour, son époux, seigneur de Landorthe de la maison de Galard, puis passa en février 1755 à Jean-Baptiste qui à son tour l'a transmise à son frère Pierre décédé cette même année.

Comte Joseph


Malgré de nombreuses recherches, je n'ai pas trouvé de Comte Joseph dans la généalogie historique de la Maison de Galard.

Par contre, j'ai découvert que ce comte Joseph de la tour avait épousé une Jeanne d'Ozon nièce de Bernard décédé en 1748 sans postérité. Elle était fille d'un autre Bernard fils de Jean (Jean-Jacques seigneur et baron d'Ozon et était la sœur de Jean dit de sénac (Jean-Baptiste).

Jeanne, aînée, Hérita des biens de la seigneurie d'Ozon à l'exception des terres de Pontéjac et du Pin. Les textes indiquent que le seigneur de la tour son époux est le neveu de Bernard décédé sans postérité, en fait il est le neveu par alliance.

Ce seigneur de la Tour de Landorthe dut décéder vers 1755 puisqu'il chargea Jean frère de Jeanne, après transaction le 6 février 1755, de la seigneurie
d'Ozon et de ses dépendances.

On ignore s’ils eurent postérité, par contre ce que l’on peut dire, c’est que si ils eurent postérité, selon le droit de Bigorre, une héritière garde et transmet son nom. Mais dans ce cas l’aîné de ‘’ses’’ enfants aurait hérité. On peut, sans conjecturer penser qu’il n’y eut postérité ce qui expliquerait que l’on ne trouve pas trace de ce Seigneur de la tour de Landorthe ou de sa descendance.

Jean dit de Sénac ou Jean-Baptiste


Fils de Bernard, appelé à de hautes fonctions en 1752, il transféra à cette époque la seigneurie d'Ozon à Pierre son frère benjamin et neveu de Bernard +1748.

Pierre
décéda en 1755 l'année où il reçut la seigneurie d'Ozon de son frère Jean ''de Sénac'' après avoir épousé Anne de Bomparde de Beaulieu fille de Bomparde de Beaulieu, baron de Montesquiou, d'Angles, conseil du royaume.
Leur fils Anne-Pierre, fils unique, né en 1739, mineur se trouva sous la tutelle du Baron jusqu’à son décés 1754 puis sous la tutelle de la Famille Bomparde de 1754 à 1760.

Curieusement les armoiries actuelles de la ville d’OZON sont celles de la famille Bomparde avec l’imagerie d’une bombarde !

Anne-Pierre

La famille de Bombarde de Beaulieu reçut pour Anne-Pierre l'héritage de la seigneurie d'Ozon.

En 1760 date de son mariage avec Jeanne-Marie de Hocquart, La seigneurie d’Ozon lui revint par donation contractuelle et jusqu’en 1777 il portera le nom d’Ozon ou Oson voire Auzou, dictionnaire des fiefs.

Anne-Pierre d'Ozon conserva la châtellenie durant dix-huit années puis il la vendit en 1778, les de Lassus de St Géniès devinrent acquéreurs pour 190.000 livres dit un texte.
Jusqu'à cette date au moins la seigneurie d'Ozon figure dans le dictionnaire des fiefs nobles d’antique existence.

Après les de Lassus de St Géniès, la Chatellenie d'Ozon passa par alliances successives : :

en 1805 à la famille de St Pastou.


en 1835 à la famille de Roquette-Buisson.


en 1869 au comte d' Exéa.

Anne-Pierre d'Ozon ou Oson 1739/1798 portera le nom d'Ozon de Montesquiou avec l'autorisation de la famille de Montesquiou, puis il obtiendra par lettre patente de Louis XVI, en 1777, d'ajouter à son nom Fézensac de même que ses descendants; raison pour laquelle il est plus connu sous le nom de Anne-Pierre de Montesquiou-Fézensac après avoir vendu la seigneurie d'Ozon.

Comme nous l’avons vu plus haut, des personnages auraient été créés pour que certaines familles puissent s’affirmer descendre de la dynastie mérovingienne, ce qui ne me paraît pas flatteur en y réfléchissant.

D’après ces historiens, le fils de Caribert II, Boggis (Félix) aurait été créé en 840 pour pouvoir s’en servir en 1777 par Anne-Pierre d’Ozon et autres familles ! Cela ne paraît pas très convaincant.

Par contre ceux-là mêmes qui tiennent cette théorie, veulent nous démontrer par a+b que les premiers ‘’capétiens’’ sont à rattacher aux carolingiens, alors qu’ils transformèrent dans leurs écrits les noms pour donner un habillage germanique, Huon devint Hugues, Odo devint Eudes, Odonem devint Robert le fort etc…A les en croire nous serions tous Germaniques depuis Clovis. Dans ces conditions on peut légitimement se poser la question de savoir pourquoi depuis vingt siècles nous nous sommes fait la guerre !

Nul n’ignore que depuis la nuit des temps les ‘’grandes familles’’ se mariaient entre elles, il n’est donc pas utile de ‘’combiner’’ comme ont pu le faire les scribes ecclésiastes pour apporter une preuve dont la logique l’est en elle-même.

Histoires sur les feux de la Saint Jean


La tradition veut que la nuit du solstice d'été, 22 juin, un grand bûcher soit dressé avec à son sommet, qui peut atteindre +20 mètres, un mannequin à l'effigie du seigneur local.
Il sera brûlé, comme on peut le distinguer dans la vidéo, et ce pour lui rappeler une fois par an, avant les grandes récoltes, que s'il ne respectait pas les droits et privilèges du peuple, celui-ci réuni lui ferait regretter son parj
ure.

D’autres contrées célèbrent la St Jean le 24 Juin.


En Angleterre, à cause d'un homme qui aurait voulu assassiner le Roi, pendu pour cela, les anglais, pour commémorer cet événement, fabrique un grand bûcher sur lequel ils font brûler un mannequin.
Se singularisant "du reste du monde" la signification serait inversée et les anglais proposeraient ces feux beaucoup plus tard dans l'année, début novembre, le jour des feux de joie " Guy Fawkes D
ay".

Les cadets de la Maison d'Ozon

Du Gâtinais du XVIème au XVIIème siècle

Si Bruges est la Venise du nord, Montargis est la Venise du Gâtinais avec pas moins de 127 ponts, passerelles, enjambant canaux et rivières.

Montargis fut aussi l'apanage de Renée de France, belle-sœur de François 1er et d'Henri d'Albret grand père du futur Henri IV.

La généalogie des Ozon du Gâtinais est très complexe. Un terrible incendie détruisit la ville de Montargis en 1525 et de facto nombre de ses archives. Les recoupements sont très difficiles à effectuer, un historien local écrit, sur la famille Ozon :

" Se retrouver parmi ses multiples rameaux où enfants et parents portent très souvent le même prénom, est un vrai casse-tête ".

Un autre historien local faisant autorité écrit :

" Cette famille (Ozon) qui existe encore de nos jours est certainement celle qui a laissé le plus de traces à Montargis du XVIème au milieu du XVIIIème siècle.

C'est aussi au cimetière de Montargis que le promeneur peut lire sur une sépulture :

" ci-gît, Alix comtesse de Bigorre décédée en 1255.."

Dans un historique, de mémoire, le dictionnaire de la noblesse française 1930, il est souligné que Pierre appartenait à la Maison de Bigorre.

Pierre, fils puîné de Bernard seigneur d'Ozon, dont l'existence fut évoquée dans l'article :

Les enfants de Bernard (Ozon au XVème siècle) et oncle de Jeanne d' Ozon.

Pierre né vers 1485, est nommé Aussun, prononciation d' Auson, Homme de guerre, dit un texte, stationné à Corquileroy aux environs de Montargis, il fit sa première campagne militaire en 1517 commandant d'une infanterie gasconne de trois cents hommes.

Un très long texte relate sa carrière militaire, qui à plusieurs reprises se confond avec celle de son neveu du même prénom.

Pierre décéda en 1562, son épitaphe est ainsi libellée :

Celui dont cette sépulture

Cache les reliques du corps

Avant que d'être au rang des morts

Etonna même la nature.

Dans plusieurs lettres de 1559 et 1560, Henri II et Charles IX, Rois de France, s'adressent à Pierre en ces termes " ... aimé & fidèle cousin... "

Pierre, par plusieurs recoupements, aurait épousé Jeanne fille de Barthélémy de Montesquiou, branche d'Artagnan, d'après les successions, charges et biens, ils auraient eu plusieurs enfants dont un nommé Barthélémy qui fut Prévôt de Montargis.

Les premiers actes d'état civil après l'incendie font apparaître les naissances suivantes qui seraient les petits enfants de Pierre :

le 29/05/1568 Pierre Auzone

le 13/02/1568 Jehan Ozun

le 25/04/1569 Loys Ozone

le 12/07/1570 Edmon Auzon

le 12/03/1573 François Ozon

le 18/12/1575 Felix et Etiennette Oson (jumeau)

D'après l'histoire des rues de Montargis, l'historien local écrit :

" ...en arrivant sur cette place, l'œil est attiré ... une belle maison d'époque renaissance... Ce fut la résidence d'une famille de hauts fonctionnaires montargois au XVI ème siècle. Le propriétaire Barthélémy, Prévost, fut le premier .....ses descendants eurent des hautes situations tant à Montargis qu'auprès du roi "

Il reste un gros travail de recherches à effectuer à Montargis et dans ses environs, Corquileroy, Girolles ....heureusement, les archives semblent accessibles par internet.

Si l'on en croit les textes, Barthélémy, 1530/1601, fit sa petite fille héritière, prénommée Catherine dite de l'incarnation 1608/1645, qui légua à son tour à Léone Ozon, fille de Claude Ozon, très proche de Pierre, probablement oncle ou cousin, biens et titres, ainsi Pierre devint Prévost (bailli ) de Montargis.

Léone
Un texte aux archives de Montargis nous apprend.
" Cette famille (Ozon) avait des rapports très étroits avec différents ordres religieux de la ville. En 1637, Léone Ozon fille de Claude Ozon et de S. Regnard, fit profession aux ursulines de Montargis. Devenue Mère Ozon supérieure de ce couvent à deux reprises en 1663 et 1668.


Dans le manuscrit des ursulines de 1713, on signale que: la Mère Ozon ( Léone) avait deux frères, l'aîné dans l'ordre de St François des Récollets, mort en odeur de sainteté, après avoir été employé à toutes les charges de l'ordre estimé et considéré de la Reine Anne d'Autriche qui se faisait un plaisir de l'entretenir des choses spirituelles "

Anne d'Autriche fut l'épouse de Louis XIII et régente du Royaume durant la minorité de son fils Louis XIV et mère du Duc d' Orléans.


Né avant 1568 Michel Ozon, neveu ou cousin de Barthélémy, fut Maire de Montargis. Il épousa Edmée Guyon qui lui donna une fille Marie qui eut de son époux Claude Bouvier Seigneur de la Motte, fils du Marquis de Cépoy, trois enfants, Claude qui devint Chartreux, Dominique Provincial des pères Barnabites et Michel Docteur en théologie, conseiller et aumônier du Roi Louis XV et chanoine de la cathédrale d'Amiens.
De par son alliance Michel Ozon fut parent de la "célèbre" Bouvier de la Motte née Guyon 1648/1717.


Pierre1594/1653 Bailli de Montargis


Il eut un fils qui lui succéda, prénommé Pierre il porta aussi le titre de seigneur de la Borde.

Pierre 1617/1681 Bailli de Montargis

Décéda à l'âge de 64 ans, il fut inhumé en l'église des Récollets où son père avait fondé une chapelle dans laquelle se trouvait la sépulture familiale.
Son épouse lui donna 14 enfants dont Anne l'aînée, Etienne et François.


Anne 1659/1729


Reçue lors de la succession les biens, perpétuant ainsi le droit de Bigorre. En 1729 lors d'une transaction son frère puîné Etienne racheta la grande Maison de la Pesnerie.
J'ai supposé que c'est à cette date qu'Anne due décéder probablement sans postérité.

Etienne 1667/1742 Bailli de Montargis


Lieutenant particulier assesseur criminel, il épousa le 23/04/1711 Anne Camelin 1681/1731 qui lui donna 9 enfants dont Anne née en 1714 l'aînée.
Etienne fut enterré en 1742 en l'église des récollets de Montargis auprès de ses ancêtres avec son frère François le même jour, le 6 janvier 1742.

Anne 1714/ ?


Elle hérita en qualité d'aînée comme il est dit plus haut, elle loua la maison à un seigneur de haute distinction dit un texte car elle avait suivi son mari à Auxerre.
Elle avait épousé en 1736 Maître Louis d' Outreleau, avocat au parlement, dans la chapelle domestique de leur grande maison.


Aujourd'hui encore cette magnifique demeure de style renaissance attire le regard en arrivant sur la grand place où à droite un hôtel restaurant porte le nom de d’Artagnan.

Ces biens passèrent ensuite à la famille Bouvier de la Motte et ce jusqu'en 1842.

C'est dans cette cité " Montargis l'enchanteresse" que s'épanouit la branche Ozon du Gâtinais dont les rameaux s'étendirent dans tout l’Orléanais, à Paris, à Versailles ....

D’aujourd’hui à hier

Milieu du XVIIIème siècle à fin XIXème siècle

Nous avons vu précédemment que votre quadrisaïeul Joseph du naître vers 1870 c’est-à-dire après ‘’la guerre de 70’’, la France venait de perdre l’Alsace et la Lorraine, mais les langues fourchues ont dit « oui, mais on a gagné l’Algérie ».

Sachant que les ancêtres de Joseph venaient des hautes Pyrénées et qu’en ce lieu, la Bigorre, les derniers Ozon connus à l’époque de la révolution 1789 sont les cadets cités plus haut, vous aurez donc 4/5 générations à découvrir.

Joseph avait épousé Une Pichot-Duclos, famille de généraux très connus, elle du naître vers 1875 et se marier vers 1897. On retrouve en 1915 ‘’côte à côte’’ un René Ozon et Pichot-Duclos au tableau d’honneur en 1915 de la guerre de 14/18.

Pour Joseph, voir page 34 « Histoire de Famille »

Par contre, il y a une possibilité que les ancêtres de Joseph, vu sa profession soit issu de la branche de Montargis qui eut en son temps le monopole du bois flotté, c’est-à-dire, du transport par les fleuves du bois pour alimenter Paris pour ses constructions et le papier, d’ailleurs on retrouve une ‘’dynastie Auzon’’ de papetiers à Paris, 10 rue gît le cœur, en 1793.

Dans ce cas, ce serait identique à la descendance des Hautes Pyrénées, il faut découvrir 4/5 générations.

4 à 5 générations cela n’est rien avec les archives accessibles à plus de 150 ans, à savoir : 2016-150= 1866 ce qui correspond à Joseph né à cette époque.

Bien sûr cela ne sera pas facile, il y eut d’abord la révolution 1789, la terreur 1792/1794, l’époque napoléonienne 1799/1814, le retour de la monarchie 1815/1824, le retour de Napoléon 1815, à nouveau le retour de la monarchie 1815/1830, le neveu de Napoléon 1848, l’invasion par la Prusse 1870, avec tout cela, un siècle environ, espérons qu’en province les archives furent à l’abri.

Il faut aussi savoir, que durant la révolution les gens, brulaient les titres, le peuple ou la bourgeoisie, voire la petite noblesse, afin qu’il n’y ait plus de traces des biens seigneuriaux pour qu’ils ne puissent plus être revendiqués ou être usurpés plus aisément.

FIN

Bon courage

COMPLEMENTS

(Sources internet mai 2016)

Nous avons noté plus haut, au sujet de Bernard qu’il était de tous les mariages, baptêmes etc…dans les actes de l’état civil, j’apprends :

‘’ Quand ces temps, le seigneur d’Ozon et sa Dame présentent aux fonds baptismaux les enfants d’Ozon contractant ainsi une parenté spirituelle’’ écrit d’un texte de l’Abbé Abadie.

L’abbé Abadie mis beaucoup d’énergie dans ses recherches pour écrire sa monographie, à la demande de l’Evêque de Tarbes, publiée en 1902, qu’il dit incomplète et surtout il fut d’autant plus assidu qu’il se dit de la famille par alliance.

Ce qui est exacte, on retrouve à l’état civil une ou plusieurs alliances Ozon/Abadie (voir aussi d’Abadie) entre le XVIIIème et le XXème siècle.

La demande de l’Evêque de Tarbes date de 1858, elle porte aussi, sur les liens très étroits de la famille OZON à l’Escale dieu, rappelons que c’est dans ce lieu que fut inhumée Pétronille de Bigorre ‘’la Comtesse aux 5 maris’’.

Les archives départementales de Tarbes (65) publient sur internet d’après les sources (cartulaires, terriers, censiers, registres paroissiaux,…) successivement les graphies d’OZON (non exhaustif) :

1152 de Oson 1369 de Ossonio

1184 d’Oson 1429 Oson

1313 de Ozon et d’Ozon 1670 Ouzon

1342 de Ozonio vers 1790 Ozon (carte Cassini)

Elles indiquent aussi qu’Audon = Ozon en occitan gascon, en apportant la contradiction sur l’origine Othuis ? En soumettant l’origine prélatine du nom vu son antique existence. Rappelons ici qu’ Audon est la racine d’Ulysse en Grec ancien.

Il est intéressant de noter que les seigneurs d’Ozon du nom avaient en 1536 la justice basse et moyenne (la haute était réservée au comte de Bigorre) et à partir de 1541 le droit de tenir prison….et c’est sous Jeanne d’Ozon Dame d’Ozon que cela existât.

Au sujet de Francis Jammes qui dessinait la tour d’Ausone Bigerritanie sur ses cahiers d’études, vers 1890, ce qui prouve qu’elle existât encore à cette époque. Cette information est très intéressante, car elle donne la preuve qu’elle ne tombât pas lors des invasions vikings (voir troisième opus, la légende d’Aquilae) comme cela a pu être écrit.

Sur le sujet de la dénomination ‘’Cardaillac d’Ozon’’ on peut lire ; le qualificatif « dite » de Cardaillac d’Ozon, cela prouve que cette dénomination qui sous-tend que les seigneurs d’Ozon seraient des Cardaillac d’Ozon est pure allégation, un dire sans fondement.

En effet, lors du mariage de Jeanne d’Ozon, Héritière, avec Arnaud de Cardaillac, il aurait dû abandonner son nom selon le droit de Bigorre et non l’inverse. Quant à l’alliance avec Bernard de Cardaillac en deuxième union, il ne s’agit que d’une alliance et non d’un mariage.

Si le contrat de mariage avait stipulé le contraire, le fils de Jeanne d’Ozon ne se serait pas nommé Jean d’Ozon ou Monsieur d’Ozon suivant les textes.

Plus tard, l’arrière-petit-fils de Jeanne d’Ozon, Paul, épousa Anne de Cardaillac le 17 juin 1635, mais celle-ci n’était pas héritière, donc en aucun cas les Cardaillac ne peuvent au-delà de la durée de leur union avec un/une Ozon s’associer unilatéralement avec ce patronyme.

Pour mémoire un Polignac dû abandonner son nom quand il épousa l’héritière de Monaco et il en fut de même dans de nombreuses familles soumises aux lois de ces contrées.

Comme on l’a vu précédemment la noblesse antique des Ozon n’est pas contestable, les états de Bigorre en ont donné attestation, alors que la noblesse des Cardaillac ne fut, par jugement de Pellot, suite à leur requête, admise qu’en remontant à 1480.

Au sujet des Ossun, plus particulièrement de Pierre-Paul d’Ossun qui a rédigé le mémoire généalogique déposé aux archives départementales de Tarbes (65) qu’au passage, je remercie car cela m’a été d’une aide précieuse. Ceci étant dit, en la recoupant avec les différentes généalogies, Castelbajac, Montequiou, Cardaillac, etc ; Dont la monographie de l’abbé Abadie et d’autres sources, je constate que la généalogie Ossun est empruntée à celle d’Ozon en tout cas juxtaposée à 99% et ce jusqu’au XVIème siècle.

C’est Pierre vers1515/1574(1580) qui fut le premier Ozon dit Ossun (prononciation douce Aufson), il est l’ancêtre de Pierre-Paul d’Ossun qui était le beau-frère d’Anne-Pierre d’ Ozon.

Le nom d’Ossun seigneur de Lanne (la lande) est une altération du nom du lieu (la lande des maures) où l’on découvrit beaucoup d’ossements (ossum en latin) et du nom Ozon dont sont issus les ‘’Ossun’’. C’est donc un Ozon qui donna son nom à la terre qui se transforma en Ossun.

D’ailleurs avant de se nommer Ossun Pierre s’appelait Ozon seigneur de Lanne puis de Villeneuve (la nouvelle ‘’ville’’ Ossun), puis quand il hérita, de sa mère, Sgr de St Luc, de son oncle, Sgr de Hèches et Miremont. Pour point d’appui, lors du mariage en 1597 de Catherine fille de Pierre et de Jeanne d’Espagne de Panassac, Pierre est nommé seigneur de Miremont sous le patronyme d’Aufson = Auzon.

A propos de Bernard, les archives du château d’Ozon, lui donne pour épouse Blanchefleur de Garrané en première union. Madeleine d’Auzon dite de l’Arros n’aurait pas eu postérité de cette seconde union avec Bernard, par contre elle s’unit avec le fils de Bourgine de Barèges. Il s’en suivra une fille, dont on ignore le nom qui épousa Arnaud Guillaume de Soréac, sans postérité. Cet Arnaud Guillaume de Soréac épousa en 1493 une Castelbajac qui donna naissance à Jean de Soréac qui s’unit avec Catherine d’Ozon en 1521 fille de Bernard.

Le Roger cité par la généalogie Ossun ne peut donc pas être le père de Pierre, en aucun cas un Ozon, Auzon ou Ossun, d’autant que la fille qu’il aurait eu serait d’une première union et non de Madeleine de l’Arros une Auzon. (Ozon se trouve sur la rivière Arros).

A Montargis et dans le Gâtinais, un texte, sur l’histoire de cette région nous apprend que la famille Ozon donna des hauts fonctionnaires royaux, mais surtout qu’ils étaient de gros propriétaires terriens. Ils possédaient Bois le Roy, Caubert, la Chaise de l’Ouzouer, des bois de Justice, Champdonné, la Capelle St Sépulcre etc…de ces lieux ils étaient les seigneurs, il faut ajouter vers 1670, entre Montargis et Courtenay, les fiefs de Chasseval, les Moulinets, les Noues, Pennery, St Loup d’Amelly, ….etc Le texte indique que le château de la Chapelle St Sépulcre devint le fief central des Ozon.

Le même texte indique que les Bouvier de la Motte furent héritiers, cette famille fut très liée aux Ozon, dans la généalogie du marquis de Cépoy Bouvier de la Motte les Ozon sont cités dans les principales alliances de cette famille.

On apprend aussi « qu’un noble homme, messire Pierre Ozon, sieur des bois de justice est attesté fin XVIIème siècle » et que l’on retrouve « parmi les cadets de la noblesse un Jean Ozon garde du corps du Roi » dommage que le texte ne donne pas le nom du Roi.

En Bretagne, dans le golfe du Morbihan, un Auzon (Ozon) seigneur de Séné, donna son nom à cette terre qui plus tard redevint Séné jusqu’à aujourd’hui, il n’en demeure pas moins qu’une ‘’route’’ porte le nom d’OZON actuellement.

Au sujet de la Bretagne, on ne peut pas en parler sans évoquer de Kersauson dont les textes (enfin pas tous) indiquent que sauson signifierait en breton ‘’anglais’’ donc, les Kersauson seraient venus d’Angleterre (Grande Bretagne). Pour ma part, ceci pour l’anecdote, (Ker)sauson= Ker’Auson) signifie chez d’Auson !

Une artiste peintre, pour laquelle j’ai fait beaucoup de recherches, Pauline Auzou ou Auzon qui tient son patronyme de son époux l’initiateur d’une longue lignée de papetiers à Paris. Son nom de jeune fille était Jeanne-Marie Catherine Desmarquest, elle eut un grand succès dès ses débuts en traversant toutes les époques de ce temps (1775/1835).Connu sous le prénom Pauline qu’elle emprunta à sa cousine de La Capelle d’où Pauline Desmarquets la Capelle.

Ils durent avoir postérité puisque l’on parle d’une longue lignée de papetiers à partir de ce couple.

Dans l’histoire de famille, page N° 71, où il est question des Etats Unis d’Amérique, il existe une ville qui s’appelle Ansonia qui fut probablement à l’origine Ausonia, elle se situe dans le Connecticut, dans le comté de New Hawen. Ce serait un Auson Felps qui aurait donné son nom à la ville.

COMPLEMENTS

(SOURCES INTERNET JUIN 2016)

Un texte particulièrement intéressant nous apprend qu’à l’Île de Ré lors de la démolition d’une maison, en 1731, construite sur les ruines de l’ancien monastère du lieu, détruit par les vikings vers 845, les fouilles mirent à jour une couronne d’or et de cuivre, elle était sertie de pierreries turquoise à fleurons fleurdelisés. On sait que le fils d’Eudon séjourna au monastère –voir le deuxième opus Le Sceau d’Aquilae – de vers 750 à 768, il s’agit donc probablement de la couronne de Roi d’Aquitaine et de Gascogne, d’Eudon le Grand que son fils eut en héritage – voir scénario Aquilae 1ère et 2ème partie-.

De nombreux historiens pensent qu’Eudon le grand serait issus des rois mérovingiens, tout en écrivant qu’il n’appartenait pas à la ‘’race’’ franque. Si l’on en croit le jugement de 1777 dans lequel Anne-Pierre d’Ozon ‘’de Montesquiou-Fezensac’’ apportait la preuve de ses ascendants remontant aux premiers rois des francs, ce qui lui fut concédé, mais par les femmes.

Comme nous l’avons vu, par Jeanne d’Ozon vers 1530, par Gersende de Bigorre vers 1035 et par Chlodowinthe, fille de Clotaire 1er, avant 560, de son mariage avec Audon (Aldoin) roi d’Italie en 570, assassiné en 572. Voilà une donnée qui pourrait être le lien entre le Clan Ausonius et les Princes d’Aquitaine.

Nous avons vu qu’un Othon fut maire du palais de Sigebert, petit-fils de Clotaire II, celui-là même qui nomma Loup, beau-père d’ Eudon, successeur de Boggis(Félix) petit-fils de Clotaire II . A ces données s’ajoute le fait qu’un Ausonius (Audonius) 609/686 succéda, à la chancellerie de Dagobert fils de Clotaire II, à un d’Adon fils d’un Ausonius (Autharius). Encore quelques données pour conclure sans conteste au lien entre ces personnages.

Il faut savoir que le maire du palais du Roi sous les Mérovingiens était l’équivalent de Préfet du Prétoire sous les Romains, cette charge devint vite héréditaire, le maire du palais était à la fois 1er Ministre, général chef des armées et de surcroît tuteur des enfants du Roi.

Epoque XVIII siècle au XIXème

Actuellement ils existent des Ozon, Auzon, Delbosc d’Auzon (delbosc = du bois), Auson, Ossun, Auzou, Osou(f), Auzou(x), etc…..je vais essayer de les contacter afin qu’ils me communiquent leur arbre généalogique, ainsi je pourrai relier, j’espère Joseph vers 1870 à ? (un cadet de Bigorre ou du Gâtinais).

Car aussi étrange que cela puisse paraître, pour un novice en généalogie, un Ozon qui se déplace, au cours des siècles, où qu’il aille, voit son nom changer d’orthographe en raison de la langue d’oc, d’oil, du breton, du normand et autres idiomes ou patois régionaux, abstraction faite du pédantisme de cour, du Z qui portait malheur, du R qui rappelait la révolution etc…

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J aimerais être en relation avec le rédacteur de ce bog, afin de lui faire connaître, les archives de la maison de Sénac, dont je suis, le dernier représentant.
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